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La pluie, le vent, la brume, l’obscurité… La Bretagne avait décidé de sortir ses célèbres agréments pour accueillir les cyclistes du peloton professionnel international. Oliver Naessen a su tirer le meilleur parti de ces conditions météorologiques difficiles pour triompher à Plouay (Morbihan) de la Bretagne Classic pour la deuxième fois de sa carrière. Le Belge de 27 ans a devancé lors du sprint final ses deux derniers compagnons d’échappée, le Danois Michael Valgren et l’autre Belge Tim Wellens.
Oliver Naessen, appartenant à la formation AG2R La Mondiale, a mis à profit les difficultés inédites introduites sur le parcours cette année. Le peloton a d’abord visité à deux reprises Plumelec et sa côte de Cadoudal, un des hauts lieux du cyclisme en Bretagne. L’ascension a déjà été le théâtre de plusieurs arrivées d’étape du Tour de France, la dernière en date en 2015. Et puis à 70 kilomètres de l’arrivée, les coureurs ont emprunté un ribin, terminologie bretonne désignant un chemin non asphalté. Dans ce sentier empierré de Kerangant se sont démarqués les hommes qui allaient jouer les premiers rôles dans le final de la course.
Les suiveurs se réjouiront de cette nouveauté qui, conjuguée à la pluie cette année, a donné lieu à une course spectaculaire. Le rendez-vous breton a entamé sa métamorphose en 2016. Pour continuer de figurer au calendrier World Tour comportant les épreuves cyclistes mondiales de premier plan, la compétition avait dû se soumettre aux diktats de L’Union cycliste internationale (UCI) lui exhortant de changer de format et d’appellation. Adieu le "Grand Prix de Plouay" et ses multiples boucles sur le circuit historique. Place à la "Bretagne Classic" et à son tracé sillonnant la Bretagne et renouvelé chaque année pour le plus grand bonheur des téléspectateurs.
Mais à trop céder aux sirènes de la télévision et de l’exposition internationale, l’épreuve ne risque-t-elle pas de s’amputer elle-même de ses fondements et de sa raison d’être? De ses spectateurs sur le bord des routes, de ses bénévoles, de ses partenaires ? Pour les habitués du rendez-vous du dernier week-end d’août, ce qui faisait l’identité voire l’âme de "Plouay" s’est perdu en chemin.
L’ancien cycliste professionnel Laurent Jalabert commente les courses pour France Télévisions depuis plus d’une décennie. Au micro de France 3 sur la ligne d’arrivée, il regrettait les changements apportés ces dernières années: "L’ambiance qu’on a connue ici n’existe plus. L’hospitalité, les partenaires, la multitude de camping-cars et de publics présents pour acclamer les coureurs (…), cela faisait partie de l’ambiance de Plouay".
D’autant qu’une autre difficulté pourrait bien venir assombrir l’horizon de l’épreuve. La Bretagne Classic doit faire face à la concurrence rampante d’autres compétitions. Ayant lieu à la même date, le Tour d’Espagne et le revenant Tour d’Allemagne sont des courses par étapes qui attirent les meilleurs coureurs du peloton.
Voilà l’épreuve bretonne engagée dans une nouvelle voie, sommée de trouver sa place sur la scène internationale. Entre tradition et innovation, le cœur de la Bretagne Classic semble avoir fait son choix.
Aujourd'hui 9e jour du signe astrologique de la Vierge. Selon le dicton, "temps trop beau en août, annonce un hiver en courroux". Sont nés notamment ce jour: l'empereur Yoshihito, la reine Wilhelmine, l'acteur Richard Basehart, le patineur artistique Alain Calmat, l'acteur Richard Gere, le journaliste Edwy Plenel. Journée mondiale du blog. Au Kirghizistan fête de l'indépendance, en Pologne fête de Solidarność et de la liberté. En France bonne fête aux Aristide et Jonas!