Je vous le disais, je vais donc le répéter, profitons-en, car il n'est pas certain que ça va durer: les premiers romans écrits par des femmes sont à la fête dans cette rentrée littéraire, dans ce début de rentrée au moins. Sur le site des Editions de Minuit, Ça raconte Sarah, de Pauline Delabroy-Allard, est toujours renseigné: "à paraître". Il ne sera en effet en librairie que le 6 septembre. Le temps d'imprimer une bande (bleue, je suppose) avec une double mention: Prix Envoyé par la Poste - Prix des libraires de la ville de Nancy et des journalistes du Point (la prévoir haute, cette bande).L'écriture est une dentelle insistante à la Duras, l'amour y est torride comme chez Miller (Henry), l'atmosphère pèse des tonnes, pire qu'un thriller (psychologique). On étouffe dans ce livre qui pourtant vous emporte très haut - et vous en saurez davantage en lisant Le Soir, puisque je réserve un article à ce quotidien dans les jours qui viennent (peut-être bien le samedi 8 septembre, les colis seront à peine déballés chez les libraires).