Heureux qu'ils ne soient pas si innombrables, ni nombreux, pas deux mais seulement un et un seul qui se voit à travers moi au point que je me vois à travers lui.
Qui sait très précisément où, quand et comment allumer ou éteindre le feu qui nous anime et nous rend si intimes.
L'amitié, ça réconcilie l'être avec le temps, nous empêche de froisser l'instant d'avant et l'instant d'après.
Tout y est instantané comme le temps, et enraciné comme l'être...
Comme un présent toujours présent pour nous représenter...
Une force qui ne s'efforce pas, ne fait pas d'effort
Qui envie tellement la vie au point d'ignorer la mort.
L'amitié n'est belle que parce qu'elle nous rend inconditionnels
Avec une exigence qui ne vient pas de l'extérieur mais de l'intérieur, du for essentiel...
À notre insu, sans qu'on l'ait voulu on se découvre absolus
Résolument résolus à balader nos âmes toutes nues au coin de la rue
À cesser de paraître, à transparaître, à être incroyables mais toujours crus
Parce que sincères, nous nous échangeons nos mystères...
La part d'ombre de l'un devient pour l'autre, une part de lumière
Même le plus sombre devient clair... jusqu'à ce que l'amer cesse d'être amer
Ni amant, ni aimé,
L'ami réclame davantage que l'amour
Une Foi dans l'autre... dans un être qui dispense de tous les êtres
Et pour ceux qui cherchent et ne trouvent toujours pas
Un petit conseil : prenez Dieu comme Ami.