Une journée d'Ivan Denissovitch est probablement le seul livre de Soljenitsyne que j'ai lu. Et cela, il y a vraiment très longtemps. Comme le Zéro et l'infini, de Koestler, c'est l'histoire d'un homme qui fait face à l'absurde. Mais qui domine cet absurde, et qui donne un sens à chaque minute de sa vie. C'est l'illustration du Sisyphe de Camus. On n'a jamais été aussi libre qu'au Goulag, ou dans les geôles de Staline, aurait certainement dit Sartre.