Les fureurs invisibles du coeur est le premier livre que je lis de cette rentrée littéraire 2018. Je suis très heureuse de vous en parler aujourd’hui puisque c’est un énorme coup de coeur. Je préfère vous dire sincèrement qu’il va être difficile pour moi de vous le vendre tant ce livre est complexe et magnifique. Une fois ouvert impossible de continuer votre vie normalement, vous allez être propulsé dans l’Irlande de 1945 à nos jours et plus particulièrement dans la vie du personnage principal de ce livre : Cyril Avery.
Les premières pages relatent la grossesse non-désirée d’une jeune-fille et son ex-communication. Nous la retrouvons, seule et enceinte dans un bus pour Dublin sans un sou en poche. Elle va faire une rencontre providentielle dans ce bus. Une rencontre qui changera sa vie à tout jamais. Je me suis attachée à ce personnage, mais malheureusement ce n’est pas son histoire qui est développée mais celle de son fils Cyril. Dans l’incapacité de s’occuper d’un enfant, la jeune-femme, le donne à une soeur bossue. Dans ce roman, nous suivons donc l’évolution de cet enfant. Cyril a été adopté par les Avery, ses nouveaux parents ne semblent pas beaucoup s’intéresser à lui chacun étant trop préoccupé par ses propres affaires. Son père adoptif lui rappellera toute sa vie qu’il n’est pas un vrai Avery. Sa mère adoptive, passe son temps à fumer et écrire dans son bureau. Elle est auteur, mais rejète la célébrité.
De Dublin à Amsterdam en passant par New-York, j’ai apprécié suivre la vie de Cyril. Par l’intermédiaire de ce personnage, nous en apprenons beaucoup sur l’Irlande et également le combat des homosexuels pour leur reconnaissance. Une vie semée d’embuches, mais aussi pleine de moments joyeux. Un roman lumineux, triste et gai à la fois.
C’est le premier livre que je lis dans le cadre du traditionnel challenge 1% de rentrée littéraire