Charmant rossignol, dont la voix
Interrompt le profond silence
De ces Rochers et de ces Bois
Où l’Été perd sa violence,
Si la Bergère que je sers
Revient jamais dans ces Déserts,
Apprends à cette Âme cruelle,
Que l’eau qui coule entre ces Fleurs
Est un petit reste des pleurs
Que j’ai versés pour l’amour d’elle.
François Maynard
Partager cet article
Repost 0Vous aimerez aussi :
Poètes D'hier
« Article précédent