Le « populisme », c’est toujours les autres… N’est-ce pas les adeptes de la secte en marche ? 😉
Nombre de journaux ont plaisir à titrer que Sahra Wagenknecht, la co-présidente du groupe parlementaire de Die Linke au Bundestag (qui lancera le 4 septembre prochain, «Aufstehen», un mouvement anti-immigration dit « de gauche » ) serait une « égérie de la gauche radicale » ou une star politique d’extrême-gauche. Soyons sérieux un instant. Tout d’abord, Die Linke n’a rien de radical, surtout quand on connait son passé, bien institutionnel… C’est juste une coalition de gauche non-libérale, voilà tout. Je conçois qu’en période de tentative d ‘accaparation par tout le spectre politique habituel des idées issues du libéralisme (ne pas confondre avec liberté) qui s’octroie un monopole de fait sur la « science » économique, cela soit déjà un peu trop révolutionnaire pour les tièdes…
Mais l’occasion était trop belle, c’était beaucoup trop tentant pour les mass médias tradis, surtout en fRance, où il s’agit de descendre à tout prix Mélenchon et sa formation, principal adversaire d’un Macron dont les troupes n’ont rien à envier à cette figure anti-immigrationniste allemande, avec un sale type comme le ministre de l’intérieur, ancré sur les mêmes idées nauséabondes. Le message est clair, bien martelé à l’envi par des acteurs du système qui y ont quelques intérêts : discréditer la gauche de la gauche, en démontrant qu’elle ne fait pas mieux que l’extrême-droite, avec laquelle elle se confondrait en matière de lutte contre l’immigration… Mais bien sûr, bien sûr… Continuons à entretenir le confusionnisme ambiant, c’est si facile en période d’inculture politique notoire et de recomposition des anciens ancrages idéologiques…
Mais moi, je ne perds pas le Nord, qu’on m’entende haut et clair : quelqu’un.e qui professe des positions à caractère xénophobe ou raciste, anti-immigration, ne peut définitivement pas être de gauche. Cela le discrédite définitivement. En être nécessite impérativement l’intégration réelle et concrète de valeurs humanistes. Être de gauche, c’est se montrer sincèrement préoccupé par la défense des droits humains, point barre. Le reste n’est que pur galimatias juste destiné à masquer son dévoiement dans les affres de la haine de l’autre. Quiconque s’en rend coupable s’auto-désigne illico presto comme mon ennemi politique. Suis-je assez clair ?