Ces derniers jours, Facebook nous a rappelé qu’il y a deux ans, nos cavaliers tricolores se paraient d’or aux Jeux olympiques de Rio. De formidables moments d’émotion bien évidemment avec d’abord Astier Nicolas, Karim Laghouag, Thibaut Vallette et Mathieu Lemoine en concours complet puis Pénélope Leprévost, Kevin Staut, Philippe Rozier et Roger-Yves Bost en saut d’obstacles. Si cette quinzaine brésilienne fut formidable, hélas, deux ans après, l’équitation n’a pas su profiter de cet éclairage pour trouver sa place dans l’univers sportico-médiatique français.
Alors au moment de rédiger cette new news « dada-nostalgique », je préfère très largement évoquer un autre anniversaire.
Le 23 août 2014, il y a donc quatre ans aujourd'hui, débutaient en effet les Jeux Équestres Mondiaux en Normandie. De loin, de très très loin même ma plus belle quinzaine depuis mon arrivée à Equidia, en avril 2011. Bien sûr, il y eut du sport, du très grand sport même dans un stade d’Ornano le plus souvent en feu, ou sur les différents sites (mention particulière pour la voltige au zénith). Mais il y eut d’abord à mon niveau un incroyable travail d’équipe. Une expérience aussi intense qu’épanouissante. J’irais même jusqu’à dire émouvante. Une quarantaine de personnes en production pour assurer une quinzaine d’heures de direct par jour pendant deux semaines. Un travail titanesque effectué dans une perpétuelle bonne humeur et avec un enthousiasme de chaque instant de tous les membres de la prod dirigée par Philippe Kauffmann et drivée par ma formidable Flora Houssin, des journalistes (Kamel Boudra, Stella Bandinu, Claire Griot, Amandine Gardes, Marine Costabadie), tous nos consultants (Odile van Doorn (dressage), Michel Robert (CSO), Rodrigo Pessoa (CSO), Stanislas de Zuchowicz (complet), Jean-Luc Force (complet), Patricia Nadoux (para-dressage), Dominique Blanc-Dumont (reining), Alban Flipo (voltige), Anne-Violaine Brisou (attelage)). Pas le commencement d’une seule embrouille en deux semaines malgré la charge de travail et la fatigue. Magique. Orchestrer cette immense machine fut un immense privilège. Malgré le peu de sommeil, chaque matin le plaisir de se lever et d’aller retrouver toute l’équipe pour ouvrir l’antenne dès potron-minet et lancer la journée. Les émissions quotidiennes en direct et en public animées avec Marine étaient chaque soir un régal, un vrai moment de partage. Comment oublier ces soirs où nous recevions tous les plus grands, cette soirée magique où plusieurs centaines de personnes ont entonné La Marseillaise au pied du plateau, en l’honneur des Bleus du CSO qui venaient de décrocher l’argent par équipe.
Pas question non plus d’oublier les autres services d’Equidia, tous mobilisés pour cet événement et tous investis à 1000%. La direction, la technique, la communication, le marketing, la programmation etc. Ces JEM étaient avant tout une aventure d’entreprise récompensée par de formidables audiences.
Et puis il y eut aussi toutes ces rencontres avec l’équipe des JEM dirigée par Fabien Grosbon, aujourd’hui parti au rugby du côté du Stade Français. Sophie, Laureen, Charlotte, Marie, Anne, Myriam, Laurence, et tous les autres. Impossible de tous les citer. D’autres belles rencontres aussi avec des bénévoles et des spectateurs venus me faire coucou sur « mon » plateau posé dans le village des JEM où je passais mes journées.
Quatre ans déjà et pourtant, tous ces moments restent encore très présents dans mon esprit. Que toutes celles et tous ceux qui ont contribué à ces JEM en soient une fois encore remerciés.