"Que se passe-t-il, au fond de soi, quand on a perdu sa langue et sa famille et qu'on a perdu sa langue et sa famille et qu'on cherche éperdument un lieu, même étroit, où replanter sa vie ?"
Emilie et sa famille décide d'accueillir un réfugié durant un an. Ainsi Reza s'installe à leurs côtés pour partager leur quotidien. Réfugié afghan, il a dû fuir son pays à douze ans à cause de la guerre, laissant derrière lui les siens.
Avec humilité, l'auteure raconte sous la forme d'un journal l'adaptation du jeune homme, l'insertion dans cette vie de famille.
Ce que j'ai moins aimé : Ce récit est assez lisse, sans grande aspérité, comme si tout était facile, simple. L'écriture colle à cette simplicité, le style se rapprochant de celui de Monsieur Tout le Monde. Etait-ce voulu pour prouver que tout un chacun pourrait accomplir cette belle action emplie d'espoir et d'humanité ?
Les poèmes eux-mêmes sonnent creux :
Bilan : Un récit - témoignage touchant dans ses intentions mais qui aurait mérité plus de profondeur.