Car, comme annoncé, il s’agit de superbes musiques qui revisitent pêle-mêle des B.O de films, le jazz des années 30, la pop ensoleillée et le post punk expérimental. Oui, rien que ça. Quant aux comparaisons, cela fait longtemps que le groupe se situe aux côtés des groupes cultes Stereolab ou Broadcast – deux références respectivement des années 1990 et 2000, cela entre autres pour la voix onirique de sa chanteuse Sam Owen.
Il faut remonter à 2007 si l’on souhaite faire un pont entre Across The Meridian et son prédécesseur, The Moving Frontier. Autant dire que cela faisait longtemps que les quatre membres du groupe s’étaient fait volontairement oublier avant de revenir onze ans plus tard.
C’est une très belle surprise qui s’offre à moi à l’écoute de ces douze nouvelles compositions. Le seul défaut à mon goût étant ce visuel qui aurait mériter d’être plus illustratif quant à la musique, cela sans aller jusqu’à l’extrême opposé non plus car, non, une pochette arc-en-ciel serait assurément exagérée. Ou alors peut-être pas ?
Oui, Across The Meridian s’avère très joyeux, avec une grande humilité pleine de sincérité, et il mérite surtout de s’y attarder, en particulier pendant ces très belles soirées tardives estivales. Et les émotions sont également au rendez-vous au casque une fois que l’on a appréhendez l’ensemble de l’album.
Ce petit bateau de papier, en noir et blanc presque sépia, évoque indubitablement le rêve… et forcément le voyage !
(in heepro.wordpress.com, le 20/08/2018)
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