Darkest Minds : Rébellion // De Jennifer Yuh Nelson. Avec Amandla Stenberg, Harris Dickinson et Miya Cech.
La relève de Hunger Games n’est pas facile à prendre et ce n’est certainement pas avec Darkest Minds : Rébellion que cela va changer. Je pensais que la franchise Le Labyrinthe et le fiasco Divergent avaient réussi à mettre un terme à ces adaptations de teen SF mais non. Alors que The Gifted tourne à vide sur FOX, nous avons maintenant Darkest Minds : Rébellion, une sorte de sous X-Men dystopique lorgnant sur tout ce qui bouge sans vraiment aller quelque part. Adapté d’un livre de Alexandra Bracken par Chad Hodge (créateur de la série Good Behavior et Wayward Pines), Darkest Minds : Rébellion nous plonge dans un univers aseptisé et robotique où le scénario ne semble jamais vraiment savoir dans quelle direction aller. Et quand les personnages commencent à se comparer à Harry Potter, alors là cela commence à devenir du grand n’importe quoi. Vous devriez connaître l’héroïne de Darkest Minds : Rébellion si vous avez vu le premier Hunger Games où elle incarnait Rue. Sauf que rien de tout ce qui se passe là dedans, Nile casting, ni la mise en scène saura sauver ce film du fiasco qu’il s’avère être dès le départ. Les clichés s’empilent et les personnages n’ont jamais vraiment l’impression d’évoluer dans cette strates de trucs qui finalement tournent en rond plus qu’ils ne font réellement avancé la machine.
Dans un futur proche, les adolescents ont été décimés par un virus inconnu. Les survivants, dotés de pouvoirs psychiques incontrôlables, sont classés par couleur en fonction du danger qu’ils représentent pour la société, et parqués dans des camps. Ruby, l’une des plus puissantes d’entre eux, parvient à s’en échapper pour rejoindre un groupe de jeunes en fuite à la recherche d’un refuge. Rapidement, cette nouvelle « famille » réalise que fuir ne suffira pas dans un monde où les adultes au pouvoir les ont trahis. Ils vont mener une rébellion, unissant leurs pouvoirs pour reprendre le contrôle de leur avenir.
C’est Jennifer Yuh Nelson (Kung Fu Panda 2) qui hérite de cet étron cosmique et le moins que l’on puisse dire c’est que la mise en scène ce n’est pas vraiment son fort. En effet, à chaque scène il ne se passe finalement rien de spécial et les personnages deviennent malgré eux des pantins robots d’une histoire qui n’évoluent jamais. Dès que les dangers arrivent, les poncifs du genre prennent le dessus. Le scénario est terriblement mauvais et c’est bel et bien le problème de Darkest Minds : Rébellion. Véritable flop sur le sol américain, je ne sais pas trop si Darkest Minds : Rébellion aura droit à une suite (qui est déjà dans les rayons de tous les libraires) mais je ne suis pas sûr d’en avoir envie. Il faudrait changer radicalement de direction et surtout engager des acteurs beaucoup plus compétant. Alors que Darkest Minds : Rébellion doit probablement manquer de direction d’acteur, je dirais que cela va beaucoup plus loin que ça. A chaque fois que les personnages se retrouvent dans des situations de danger, tout semble avoir été fait pour que finalement le danger ne soit jamais ressenti. Ainsi, je pense que les ados méritent un peu plus de considération de la part d’Hollywood que ce produit sans intérêt qu’ils viennent de produire ici.
Note : 0/10. En bref, un raté dans tous les domaines. A oublier…