BSF 2018 : Dans l'enfer du RAP
Je déteste le RAP. Et c'était soirée RAP au Brussels Summer Festival. Pas de chance !
" T'as qu'à aller sur une autre scène, connard ! " me direz-vous. Et vous avez bien raison sauf que " Roméo Elvis et Orelsan, faut absolument les voir ! " me direz-vous aussi.
Ok, ok. Il faut bien que j'écrive ma chronique et ce n'est pas avec la bande de garçonnes de Juniore que j'y arriverais, bien que je pourrais me poser de nombreuses questions sur le pourquoi du masque. Pourquoi ce masque ? J'ai bien ma petite idée car dans la bio, il est écrit que Juniore est une bande fille hors sous le masque se cachait un homme ! Fallait-il le dissimuler ? On ne le saura jamais !
Je suis donc parvenu à éviter Lord Gasmique et La Smala et suis arrivé au beau milieu du concert de Roméo Elvis x Le Motel. Quel enfer ! Mes oreilles saignent encore de ses cris, de ses 1000 " Putain Bruxelles ! " et de certains accords de conjugaison plus qu'approximatifs.
" Putain, Bruxelles ! Je veux de la violence au milieu. Je veux de la violence à gauche. Je veux de la violence à droite. " (Roméo Elvis)
Hormis ça, mes oreilles saignent quand même moins que devant Plastic Bertrand et Lio au Bal Populaire... Néanmoins, je ne comprends pas pourquoi tant de gens trouvent ce bruit aussi mélodieux ou y trouvent des paroles profondes.
Force est de reconnaître qu'à l'issue du concert de Roméo Elvis, le public était en transe et même trempé tant il avait dansé, sauté, hurlé... mais pas aussi trempé que lors du concert de Orelsan...
Orelsan, pour le coup, est beaucoup plus accessible, grand plublic. Grand frère plutôt que bad boy de Uccle. Le show est grandiose, les mélodies sont plus recherchées mais à force de faire des incantations pour appeler l'esprit de Bernard Minet, Christophe Maé, Keen'V et Maître Gims, Dieu devait agir et se fut le déluge qui s'est abattu sur la place des Palais, une véritable drache nationale qui a mis littéralement les festivaliers sous eau. Le BSF et son public se souviendront longtemps de cette fin de soirée.