telle une mine d’or noir
laboure ta souffrance
laisse déborder
ta peine
relâche tes genoux
touche terre
baise pierre
coule larme
glisse voix muette
comme souffle
dernier
dans serrure cœur
ouvre
chambre trésors
invisibles
âme repose là
mienne
tienne
sans nom
dans la paix
de Dieu seul
endormi sur l’épaule
de son Fils
Femme es-tu là
pour encore
les réinventer
tous les deux
***
Dana Shismanian (née à Bucarest) – Mercredi entre deux peurs