GLOW est une série télévisée américaine créée par Liz Flahive et Carly Mensch et diffusée le 23 juin 2017 sur Netflix. Elle est produite par Jenji Kohan et Tara Hermann (Orange is the New Black). La première saison a 10 épisodes, la saison 2 10 également. Une troisième saison serait déja dans l’idée des scénaristes mais Netflix n’a pas confirmé la commande de cette 3ème saison.
La saison 1 est réalisée par Jesse Peretz, Melanie Mayron, Wendey Stanzler, Lynn Shelton, Sian Heder, Kate Dennis, Claire Scanlon, Phil Abraham, Tristram Shapeero
La saison 1 est écrite par Liz Flahive, Carly Mensch, Nick Jones, Rachel Shukert, Jenji Kohan, Sascha Rothchild
La saison 2 est réalisée par Lynn Shelton, Mark A. Burley, Meera Menon, Kate Dennis, John Cameron Mitchell, Phil Abraham, Jesse Peretz, Sian Heder, Claire Scanlon
La saison 2 est écrite par Liz Flahive, Carly Mensch, Rachel Shukert,Kim Rosenstock, Sascha Rothchild, Nick Jones, Marquita Robinson
Au casting, Alison Brie, Betty Gilpin, Sydelle Noel, Britney Young, Marc Maron, Jackie Tohn, Kate Nash, Britt Baron, Chris Lowell, Rich Sommer, Kimmy Gatewood, Rebekka Johnson, Sunita Mani , Kia Stevens , Gayle Rankin , Ellen Wong, Marianna Palka , Alex Rich
Synopsis : Ruth actrice au chômage, se présente à une audition suite à une annonce recherchant des femmes « non-conventionnelles ». Une fois sur place, elle apprend qu’il s’agit d’un spectacle de catch féminin télévisé. Rejetée lors des sélections initiales, sa persistance et l’intervention de sa meilleure amie Debbie lui permettent finalement d’intégrer la troupe et d’y occuper une place centrale
A l’origine, GLOW (Gorgeous Ladies of Wrestling) est un authentique programme de catch proposé pour la télévision américaine. Proposée pendant quatre saisons entre 1986 et 1989, cette émission a mobilisé plus de 70 personnages féminins différents et fait l’objet d’un documentaire en 2011. L’entraînement aux figures de catch que le public voit dans la série de Netflix a été supervisé par Sal ‘Chavo’ Guerrero, qui connaît très bien l’univers du catch.
La saison 2 a été diffusée sur Netflix cet été
La critique
Glow se passe dans les années 80. L’ambiance est la, les paillettes aussi. Glow c’est l’histoire d’une groupe de femmes venues de milieux différents qui sont réunies autour d’un réalisateur de série Z pour animer un show télévisé de catcheuses. Les femmes sont là pour différentes raisons (une actrice sans travail, une femme divorcée, une au chomage…). Ces femmes vont finir par trouver un équilibre, une confiance en soi et former un groupe. Ces femmes qui vivent anonymement, qui pour la plupart galèrent, trouvent un équilibre sur le ring. D’ailleurs, sur le ring, elles ont toutes un nom de scène qui correspond à leur vie, leur personnalité (la reine des allocs, liberty bell…. ).Entre féminisme et paillettes, les « aventures » ou les combats de ces femmes passionnent. Au delà de la caricature, des costumes à paillettes en passant par la musique, on y parle de lutte quotidienne des femmes, de la sexualité. Grâce au ring, et à leur façon de s’exprimer lorsqu’elles « combattent » ces femmes vont peu à peu se libérer de leurs soucis quotidiens. Tout est évacué à travers leurs personnages de catcheuses. A leurs cotés, le réalisateur du show, qui devient leur confident, et leur « protecteur », ainsi que le jeune producteur du show. Coté artistique, costumes et photographies, tout est parfait. Entre les collants à paillettes, les coiffures, la musique, quel plaisir de ressentir l’ambiance de ces années. L’humour est la : les dialogues et les situations peuvent être très drôles. La série ne manque pas de rythme ni d’optimisme. Voir ces femmes se battre pour faire leur place, leur courage, leur confiance en cette aventure est un bonheur.
Le casting est parfait. Quelques visages connues, d’autres moins. En tête d’affiche Allison Brie joue Ruth, un des personnages principaux. Elle est parfaite, complètement à l’ouest, limite agaçante. On finit par s’attacher à son personnage, en partie grâce au jeu de l’actrice, et limite à avoir de l’empathie. A es côtés, Betty Gilpin excellente en rivale, Sydelle Noel, Britney Young et bien d’autres. Côté masculin, très peu de roles : Marc Maron incarne à la perfection le réalisateur. Il est top. Chris Lowell joue le producteur.
La saison 1 présente les personnages. La mise en place de ce show particulier et de ce groupe très mal assorti. Les entrainements difficiles et la place que chacune va occuper sur le ring. Sans oublier, leurs vies privées, difficiles pour les unes ou inexistantes pour les autres. On devient très vite accroc devant cette série qui mèle drame et comédie. C’est touchant, drôle.
La première saison se termine sur le tournage du pilote de l’émission.
La deuxième saison montre les difficultés du producteur, les nouvelles responsabilités personnelles du réalisateur, le nouveau rôle dans le show de Ruth et l’implication de Debbie, sa rivale, dans la production. La saison 2 parle aussi de la difficulté d’être femme dans ce milieu. La domination masculine est soulignée, du directeur de la chaine au réalisateur qui s’approprie un travail qu’il n’a pas effectué en passant par la co-productrice écartée des réunions de travail. Le comportement odieux et ses conséquences sur le show du patron de la chaine font écho à l’actualité. GLOW est décidément une série féministe.
Les catcheuses travaillent beaucoup pour préparer le show. Le groupe devient plus cohérent. Certains personnages prennent de l’importance même si Allison Brieet Betty Gilpin sont toujours au premier plan. L’ambiance années 80 est toujours la, les drames et les scènes de comédie aussi.
Glow a tout pour plaire : l’ambiance des années 80, des portraits de femmes attachantes, de l’humour, des combats sur le ring et des combats personnels. 10 episodes de 30 minutes pour chaque saison, cela serait dommage de s’en priver. Le spectacle est la, les sensations aussi