Notre Dame de Paris ressemble à Ivanhoë. Les héros n'intéressent pas l'auteur. Il leur donne la portion congrue. D'ailleurs, tout se termine mal. Pas un n'en réchappe. Les plus heureux sont certainement ceux qui meurent de mort violente. "Phoebus de Chateaupers aussi fit une fin tragique, il se maria."
Ce dont il parle, c'est, probablement, de son époque. Pour la critiquer. Avec beaucoup d'ironie. C'est aussi l'occasion de quelques moments de bravoure dramatique. De descriptions cinématographiques, de Paris au moyen-âge vu de Notre Dame, ou de l'assaut de la cathédrale par la cour des miracles, par exemple. Ce sont aussi des personnages dont aucun n'est secondaire. Tous représentent une sorte "d'idéal type" à la Max Weber. C'est, surtout, un talent surprenant. Car tout cela est écrit avec une facilité déconcertante, sans pourtant jamais de facilité. L'inattendu est à chaque page, voire à chaque paragraphe. Héritage de Shakespeare via Walter Scott, peut-être. Mais c'est aussi un précurseur des Pérec, écrivains à contrainte et autre Prévert à listes. Victor Hugo fait prendre un coup de vieux à nos littérateurs modernes.