En temps normal j'aime me dire que les gens peuvent changer, qu'ils peuvent se racheter une conduite (même si j'ai peu d'exemple de connards qui faisaient partie de mon entourage, qui ce soient convertis en "mecs bien" ... cf la chanson de mon maître à penser (avec Brel et Desproges) Georges Brassens ... à écouter avec le plus grand soin et à méditer !!!)
Là notre problème du jour est sensiblement ... différent ! Ce monsieur, Charles Sobhraj, dont j'ignorais l'existence jusqu'à la lecture de cet article du Courrier international, est un tueur en série qui a sévi dans les années 70 et qui, libre aujourd'hui, va épouser une très jeune népalaise ...
En imaginant la fin de l'histoire on aimerait écrire : "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ...", mais vous y croyez vraiment vous ?
ARTICLE Le Courrier International : Charles Sobhraj, citoyen français de 64 ans, va se marier avec la Népalaise Nihita Biswas. Mais, si The Independent raconte en détail leur romance, c'est que sa future épouse est de quarante-quatre ans sa cadette et que lui est un ex-tueur en série qui s'attaquait notamment aux jeunes femmes. "On ne sait pas ce qui a poussé Sobhraj à tuer, mais il est clair qu'il était doué pour charmer les jeunes personnes, en particulier de sexe féminin", note le quotidien britannique à propos de celui que l'on a surnommé le Serpent. Actuellement, il fait appel devant la Cour suprême de Katmandou d'une condamnation pour le meurtre de deux touristes au Népal en 1975."Vétéran des prisons asiatiques", il est par ailleurs accusé d'une douzaine de meurtres le long des routes d'Asie du Sud fréquentés par les hippies, dont cinq jeunes personnes en Thaïlande. Condamné à douze ans de prison en Inde et libéré en 1997, il revient à Paris. Son histoire le rend célèbre et fait l'objet de plusieurs livres ainsi que d'un film. Mais il est de nouveau arrêté en 2003 lors d'un séjour au Népal. C'est dans ce cadre qu'il a rencontré sa future épouse, il y a trois mois. Sa fiancée, Nihita Biswas, avait été engagée en tant que traductrice par l'avocate française de Sobhraj, Me Isabelle Coutant-Peyre. Pour The Independent, la jeune Nihita a peut-être été inspirée par son employeuse, "connue pour s'être mariée avec l'un de ses clients, Ilích Ramírez Sánchez, alias le Chacal"... c'est-à-dire Carlos, qui purge actuellement en France une peine de détention à perpétuité pour des actes de terrorisme.