Certes, je lui préfère le Live At The Royal Albert Hall, sorti également en 2011 et incluant en plus le DVD du concert. Car, à mon goût, il synthétise le meilleur de l’Anglaise et, de surcroît, il permet de brasser ses deux premiers albums 19 et 21 avec une efficacité que chacun d’eux n’atteint pas seul.
Pourtant, et malgré le succès déjà énorme de 19, Adele serait-elle devenue Adele sans 21 ? La réponse est non, car son second album demeure un succès tout à fait invraisemblable, d’autant plus dans cette période tellement morose pour l’industrie du disque. Un ovni, comme il est coutume de dire. Oui, Adele est unique.
Il est difficile d’expliquer pourquoi, de le comprendre. Mais 19 un peu, 21 beaucoup, Live At Royal Albert Hall à la folie, illustrent tout le charisme d’une artiste dont le troisième album studio était attendu au point de, déjà, pouvoir confirmer que les déçus ont été nombreux. Idiots que nous sommes !
Adele est l’artiste qui aura vendu à ce jour le plus de disque au XXI siècle, pour autant, sa légitimité artistique – merci au label indépendant XL – est intact et indiscutable. N’en déplaise à Damon Albarn. On comprend dès lors le succès colossal de 25… Mais je persiste et signe : c’est bien en live qu’Adele se révèle à 100% et peut-être même davantage encore.
(in heepro.wordpress.com, le 08/08/2018)
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