Les dieux sont agités, ce soir ils sont sur le point de faire une descente sur terre, ça va chier: 'Restless Gods'!
Vu le pedigree des composants, tu ne t'attendais pas à du hip hop, et c'est bien de post punk qu'il s'agit, du remuant, avec un refrain à la fois obsédant et catchy.
La seconde tranche, 'Older' , débute comme une ballade sombre avant de virer chant désespéré, Dirk, qui t'avait impressionné avec The obsCURE, possède le timbre idéal pour te refiler tes frissons dans le dos, même si le thermomètre indique 34°, les guitares/sirènes ne vont pas t'apporter de soulagement, t'es bon pour l'hospice où on te refilera du Valium à fortes doses, à ne pas utiliser pendant la grossesse, disait la notice qui n'a rien mentionné quant à l'interaction avec le Bols.
Oublie Christophe, cette poupée n'est pas à mettre entre toutes les mains, elle risque d'épouvanter les gamines, encore une fois, les guitares, froides et métalliques, sonnent le glas et la voix d'outre-tombe de Dirk fait de l'effet, sans oublier en arrière-plan, le boulot discret mais efficace de Nelson, Bart et FIX.
Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre..., le péché peut-être doux d'après A Slice of Life, ' Sweet Sin', le titre s'emballe après deux minutes, tu crois avoir entendu des clébards aboyer, t'es pas certain, tu t'es mis à courir, they're driving me insane... faut que tu trouves un refuge, l'air est irrespirable dans le coin!
' Coraline' , évoque The Cure, et peut faire un tabac auprès des corbeaux, fans de New Wave, Post Punk, Cold ou Dark Wave.
Si tous les titres précédents peuvent être alignés dans la galerie réservée aux peintres post punk, ' Sorrow' devrait y trouver une place de choix, le tableau exige un éclairage judicieux devant mettre en valeur son côté mélancolique.
Les armes de poing ont été affûtées pour 'Panic Attack', les bretteurs sont prêts à en découdre, le tambour annonce le combat par un roulement martial, les guitares cinglent, les belligérants virevoltent, si certains apprécient le côté chorégraphique de la joute, au terme de l'échange il faudra ramasser les cadavres.
Un second titre belliqueux succède à 'Panic Attack', ' We fight' repose sur un décor The Psychedelic Furs manifeste.
L'intro de guitare, aux sonorités claires et limpides, de 'Life as it is' renvoie vers The Cure à son époque la plus mélancolique, probablement le morceau le plus intimiste de l'album qui s'achève par le plus "poppy" 'Feel like crazy'.
T'étais parti décapsuler une Leffe quand tu remarques qu'il y avait une suite, un cadeau bonux, in het Nederlands, 'Liefde is oorlog'.... sur les traces de De Brassers!
Si tu ne peux assister au W-Fest, tu peux toujours te rendre à la Dark Entries Night au Kinky Star , le 14 septembre, au menu: A Slice Of Life, Donder et Hel en Hagel!