Le protocole de KYOTO

Publié le 02 août 2018 par Vincentperrier

Heureusement que les différents états pollueurs ont pris conscience des enjeux que peut représenter l’écologie. La plus part de ces pays ont d’ailleurs ratifié les accords de KYOTO. 

Qu’est ce que le protocole de KYOTO

Historique du protocole de KYOTO

Le Protocole de Kyoto a été établi en Décembre 1997 par les négociateurs des 180 États adhérents à la CCNUCC (Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, proposée par l’ONU au Sommet de Rio en 1992).
Ce protocole visait à réduire, grâce à des engagements juridiquement contraignants, les émissions de six gaz à effet de serre d’au moins 5 % par rapport au niveau de 1990.

Les objectifs du protocole KYOTO

Le protocole de Kyoto fixait des objectifs spécifiques aux pays industrialisés, soit les plus gros émetteurs de GES. La période d’engagement s’étalait entre 2008 et 2012 en application des réductions certifiées obtenues entre 2000 et 2007. Chaque pays s’est vu fixer des cibles maximales individuelles ou « quantité attribuée ». Celles-ci ont été négociées par chacun des pays.

Les évolutions du protocole de KYOTO

Le protocole de Kyoto n’est entré en vigueur que le 16 février 2005 pour une première période d’engagement de 4 ans (entre 2008 et 2012). Une seconde période d’engagement a été décidée lors de la 18e Conférence des Parties à Doha en 2012. Elle s’étend de 2013 à 2020 et conserve les mêmes objectifs que la période précédente mais concerne encore moins de pays, certains s’étant désengagés du Protocole comme le Canada et d’autres, comme la Russie et le Japon, ayant décidé de ne pas s’engager sur une seconde période.
En 2011, on comptait 191 États ayant signé et ratifié le protocole de Kyoto. Certains pays gros producteurs de GES n’ont pas ratifié le protocole, comme les États-Unis ou la Chine (qui a signé le protocole, mais qui n’avait pas d’objectifs contraignants en matière de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre).

Les suites au protocole de KYOTO

L’Accord de Paris, dont les mesures concernent la période post 2020, prend la suite du Protocole de Kyoto. C’est d’ailleurs dans cet objectif que le gouvernement s’engage dans une série de mesure pour favoriser le développement de la production photovoltaïque.

Signataires des accords de Paris, suite à KYOTO

Quels sont les gaz a effet de serre visés par le protocole de KYOTO

  • dioxyde de carbone,
  • méthane,
  • protoxyde d’azote,
  • et trois substituts de chlorofluorocarbones,

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