Magazine Culture

Stéphanie Pèlerin : (Toujours) jeune, (toujours) jolie, maman (mais pas seulement)

Par Stephanie Tranchant @plaisir_de_lire

(Toujours) jeune, (toujours) jolie, maman (mais pas seulement) de Stéphanie Pèlerin   5/5 (15-06-2018)

(Toujours) jeune, (toujours) jolie, maman (mais pas seulement) (224 pages) est disponible depuis le 9 mai 2018 aux  Editions Diva (Romance)

9.jpg

L’histoire (éditeur) :

Ivana file le parfait amour avec Bruno. Enfin presque… Parce que si le célibat, ce n'était pas de la tarte, la vie de couple n'est pas non plus un long fleuve tranquille. Surtout quand on est aussi maman... et belle-maman.
Toujours professeur de français, elle a écrit un roman sur ses frasques de célibataire. Et l'invitation d'un charmant présentateur radio à son émission pourrait être l'étincelle qui met le feu aux poudres...

Mon avis :

Bonjour Ivana, ça fait un bail (et ce n’est pas faute glaner et tenter de prendre de tes nouvelles) ! Je suis heureuse de voir que tout va bien pour toi. Te voilà maman de deux terreurs enfants de 5 ans (parce qu’un seul ça ne suffisait pas !), deux Tromignons Raphaël et Emilie.

Le temps a passé depuis que j’ai fait ta connaissance et tu ne peux savoir à quel point j’ai été ravie de te retrouver, heureuse mais pleine de doute, de fatigue, de tentation, de jolis opportunités, et de coups de mou (pour ne pas dire de coups durs)… heureuse de voir que tu n’as pas changé et que tu es toujours comme nous !

Alors forcément, même si aujourd’hui tu vis de belles chose avec Bruno et que tu es (presque) comblée, ce n’était pas forcément ce que j’avais envie de lire. Non pas que je ne souhaite pas te voir heureuse et épanouie. En vérité, c’est parce que tu es si proche de tes lectrices que tu me plais autant (et je n’ai pas encore abordé ta verve !) alors oui, je reconnais, tes (mes)aventures me touchent parce qu’on s’y retrouve forcément un peu (ou tout du moins dans les ressentis et les incertitudes).

Alors aujourd’hui tu es donc maman (franchement bousculée et ça se comprend), toujours prof, auteure d’un roman où tu parles, entre autres), de célibat et de régime (tiens, ça me rappelle quelque chose), mais voilà qu’on te propose, en plus, d’animer une émission de radio avec Jérôme Steiner (à la voix si sexy…). Pas facile de mener tout de front, d’autant que ton cher et tendre est un peu trop souvent en déplacement pour son boulot…Et là je ne cherche pas à mettre de l’eau sur le feu mais j’ai moi aussi quelques doutes à son sujet… Bref, passons !

Alors, inutile de te dire que je te sais à la hauteur mais je te sais aussi comme tout le monde et que parfois c’est sacrément compliquer de tout aborder sereinement, alors oui, deux fois oui, tu as le droit de péter un câble, tu as le droit de te plaindre aux copines et tu as le droit de faire quelques bourdes.

« Et si ce que je croyais être un enchainement de catastrophes était juste les éléments nécessaires à la mise en place de plus grandes chose. » Page 130

Ivana, je suis au final très heureuse de voir que tu t’en sors bien. Ce nouveau bout de chemin ensemble m’a beaucoup plu, tu as muri (on sent l’évolution des tes mots, tes prises de décisions) mais tu restes la même.

Tu abordes en si peu de pages (à ce propos, c’est un poil court quand même !) beaucoup de choses du quotidien de nombreuses femmes à l’aube, ou déjà, quarantenaire. Sans complexe, comme d’hab, tu parles de tout, de ce qu’on ne dit pas, et pourtant… (de ce mec trop sexy qui te fait un bel effet alors que tu as la bague au doigt, de l’idée récurrente et persévérante que le célibat est quelque chose de triste, de l’image de la mère parfaite qui peut tellement peser, du problème de confiance dans le couple, de la difficulté à être mère tout en tentant de mener à bien sa vie de couple, professionnelle et personnelle, de notre perception à se trouver joli ou juste s’accepter).

« « Maman, on n’a pas assez dormi… » grommelle une voix tellement ensommeillée que j’ai un léger doute sur la personne à qui elle appartient.

N’allez pas dire cela à la brigade des mères parfaites, je risquerais l’amende immédiate. Vous savez, celles qui te disent tout à trac que votre bébé ne doit pas pleurer, que tu ne dois pas hausser le ton et qui sont étonnées que tu ne décryptes as en une fraction de seconde l’origine de ses pleurs. Ces nanas toujours brushées qui te font culpabiliser et imaginer que tu es une bien piètre génitrice. Evidemment, chacun de leurs préceptes se décline à l’infini selon l’âge de l’enfant. Avec de telles mégères en embuscade, tu espères que tes mômes atteindront l’âge adulte sans avoir eu recours à trois psys comportementalistes. » page 68

Tu jongles là entre le roman sociétal et le roman chick-lit et, depuis la dernière fois,  je trouve que tu es plus posée.  Toujours pleine d’humour, tu fais toutefois désormais moins dans le comique de situation mais davantage dans la réflexion. C’est tout aussi appréciable, voir même encore plus plaisant en tant que suite.

« Il me reste encore un peu de temps pour me recomposer un visage. Une fois Emilie et Raphaël levés, je n’aurai plus une minute à moi. Ni celui de cogiter d’ailleurs, ce qi est plutôt un avantage. » Page 43

Tes interrogations sont à l’image de notre société et je trouve que tu illustres à merveille la femme moderne. J’espère avoir encore de tes nouvelles à l’avenir.

Pour finir, un petit mot à ta maman Stéphanie. Chapeau Steph, ton écriture a gagné en maturité. Tes personnages si proches du réel m’ont totalement embarquée, tout comme tes phrases qui collent si bien à ma la réalité, ces mots qui résument avec panache, fraicheur et réalisme la vie. Tu continues à me faire sourire, mais j’ai trouvé là plus d’émotions (sans doute aussi liées aux situations et au fait qu’il soit plus question de questionnements et d’équilibre) et ça m’a plu !

A très vite, j’espère pour de nouvelles choses encore plus belles !


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Stephanie Tranchant 5196 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines