Echos & Merveilles 2018

Par Livrement

À l’origine – en 2016 – existait Rock my Geek, un festival de musique « folk, celtique, médiéval et fantastique ». Depuis 2018, il se décline en un événement plus large nommé Echos & Merveilles, avec pour thématique « toutes les cultures de l’Imaginaire, tendance médiéval fantastique ».

 Avantage du compte-rendu tardif, c’est de pouvoir vous faire part des dates de l’édition 2019 : 26, 27 et 28 avril. C’est le moment de synchroniser les agendas !

 Intéressons-nous à l’édition 2018 qui s’est déroulée les 26, 27 et 28 avril à Bruguières, entre 20 et 30 minutes de Toulouse.

Le programme se constituait de trois soirées de concerts, deux journées pour le Village des Légendes, vendredi et samedi. L’équipe organisatrice a tenu compte des retours des quelques 7000 visiteurs et l’édition « en journée » 2019 se prolongera le dimanche.

 Le Village des Légendes a pris ses quartiers à la base de loisirs de la ville. Attenante au parc, la salle de spectacle Le Bascala accueillait les concerts payants en soirée. Le reste de l’événement est accessible gratuitement toute la journée : le marché artisanal ainsi que les stands des auteurs, le village médiéval (restauration), les démonstrations et les divers événements sur plusieurs lieux autour du lac.

 Le village des artisans est une première en extérieur. Le grand avantage, c’est que plus de 100 stands et les nombreuses animations répartis sur 5 hectares en plein air facilite la circulation, sans se marcher dessus et donne une impression de liberté.

 Parmi les animations, il y avait des concerts à l’amphithéâtre, des lectures de contes, des conférences, un photocall (le trône de fer), des jeux de plateaux, du jeu de rôle grandeur nature, une escape game, des démonstrations à la pelle.

‍ ‍ ‍ L’ambiance était bon enfant et la population hétéroclite d’humains et d’autres créatures. Simples curieux ou gens passionnés, tout le monde a trouvé sa place. À n’en point douter : l’année prochaine, les visiteurs costumés seront plus nombreux.
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La première édition a permis aux intéressés de venir en civil pour découvrir et prendre la température ; puis il y a une partie de potentiels individus locaux qui étaient des visijoueurs – comme moi – au festival toulousain Alchimie (tous types de jeux) qui se déroulait sur le même week-end. Pour l’année prochaine, Echos & Merveilles a pris soin après concertation d’éviter les mêmes dates que ce dernier. Info : La 18e édition du Festival Alchimie aura lieu du 3 au 5 mai 2019.

 Si j’ai bien trouvé leur tente, je n’ai pas réussi à localiser les auteurs que j’aurais aimés rencontrer, notamment Mélanie Fazi (ils étaient tous en vadrouille !). Comme je ne lis pas la plume de Sire Cédric, je suis à l’aise pour discuter uniquement avec lui en compagnie de Carole lors du Festival international des littératures policières à Toulouse (c’est assez restrictif, c’est vrai). Heureusement, j’avais pu échanger quelques mots avec Stefan Platteau un mois plus tôt lors de l’Imagina’Livres. Evènement où j’ai aussi papoté avec Jean-Claude Dunyach, mais aussi à la rencontre avec Guy Gavriel Kay en novembre dernier, aux Aventuriales sinon à loisir en librairie locale.

Peu à l’aise, j’entame rarement la discussion avec les autres plumes présentes que je n’ai pas lues. Je regrette également d’avoir loupé la bibliothèque éphémère (je ne sais toujours pas où elle était située).

J’ai aussi paréussi à retirer Excalibur du rocher, je suis restée à une distance sécuritaire de Tendris mage-arbre (websérie toulousaine Le chemin des runes), j’ai assisté à un tournoi de quidditch, j’ai bien observé la plaine des GNistes et j’en ai pris plein les yeux avec l’escrime médiévale (aussi bons escrimeurs que comédiens).

De manière inopinée car je passais devant le piano de l’imaginaire, j’ai assisté au « concert caché » de The Neko Light Orchestra.

 

 

 

Il faut que je vous dise aussi que j’ai été sacrée chevalière du lac de Bruiguières. J’ai combattu ardemment et jusqu’au bout une tripotée de nains, de lutins et de mini-trolls. Leur taille basse était un élément délicat dans les combats. Mais je suis sûre que j’en ai taclée une vingtaine à moi toute seule. Je ne pouvais pas passer à côté d’une occasion légale à taper sur des enfants ! Ce sont Les Compagnons d’Ancelins qui ont orchestré des batailles entre enfants et adultes. J’ai adoré les différentes charges contre les enfants, mon épée en mousse et l’animation. De gros fous rires ont atteint participants et spectateurs.

Et non des moindres, j’ai rencontré Corwin Ravencroft ! On échange régulièrement sur les Internets mais c’est bien par hasard que je suis allée à Echos & Merveilles (au dernier moment à vrai dire) et mon cerveau avait pourtant noté sa présence à l’événement. C’est juste qu’il n’avait pas fait le rapprochement entre le nom de l’événement et le nom du lieu… qui se situaient si proches géographiquement de moi. (et je ne suis pas la seule à avoir eu en première pensée qu’il s’agissait d’un évènement breton).

Le stand de Corwin est un paradis pour les mirettes composé d’une multitude de trésors. Si j’avais pu, j’aurais fermé une valise et serai partie avec tout son contenu sous le bras. Je me suis extasiée aussi bien devant son travail minutieux que son imagination débordante. J’ai pris soin de lire toutes les étiquettes, de m’émerveiller devant les détails et suis finalement repartie avec une plume de Jobarbille.