Et alors, lui aussi on va l’accuser d’être antisémite ? Écrivant cela, je pense notamment, en fRance, à toutes ces personnalités extrêmement droitières qui réfutent un peu trop systématiquement toute critique du gouvernement israélien, l’amalgamant volontiers à du racisme même quand il s’agit de critiquer non pas une race ou une religion mais une politique qui emprunte à tous les codes de l’extrême-droite : autoritarisme, recours massif à la violence d’état, militarisme forcené, rejet de l’étranger, racisme, musèlement jusqu’à la criminalisation de toute opposition, etc…. Car cette fois, les choses sont claires : appartheid,
Daniel Barenboim adresse une critique violente contre Israël. Dans un édito pour le journal Haaretz, il affirme qu’il a « honte d’être Israélien ». Le chef d’orchestre s’insurge contre la loi définissant « Israël comme l’État-nation du peuple juif dans lequel il réalise son droit naturel, culturel, historique et religieux à l’autodétermination ». Le texte a été voté à la Knesset, le parlement israélien, le 19 juillet. Il retire également le statut de langue officielle à l’arabe, pour ne laisser que l’hébreu, faisant des Arabes des citoyens « de seconde zone ».
Pour Daniel Barenboim, « c’est clairement une forme d’apartheid ».