Partout en fRance, ce week-end, le 21 juillet, avait lieu la « journée nationale à la Mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux Justes de France« . Malheureusement, à la faveur de certains événements occupant toute la scène médiatique, celle-ci est passée plutôt inaperçue. Et comme je n’étais pas disponible ce week-end, occupé ailleurs, je n’ai pas pu célébrer comme il se doit ici cette utile commémoration. En effet, à l’heure où se réveillent de nouveau les monstres, et où certain.e.s se croient autoriser à rejeter, stigmatiser, voire à projeter de tuer d’autres français.e.s en les assignant arbitrairement à une religion, que certains fanatiques détournent comme seul prétexte à leur ignoble et misérable profit personnel, je pense que le devoir de mémoire n’est pas totalement inutile. Serait-il démagogique en effet de penser que les arabes ou les musulmans d’aujourd’hui seraient les juifs d’hier ?
je demande, juste.
La question ne me semble pas extravagante, et mérite fortement qu’on s’y attarde alors que le discours xénophobe acquiert de plus en plus d’adeptes au front particulièrement bas, y compris dans les rangs des partis pourtant jugés parmi les plus « démocrates »… et alors même qu’un certain ministre de l’intérieur lui-même tient des propos particulièrement inquiétants en regard d’un simple devoir d’humanité. Il fallait donc que cela soit dit, écrit, et marqué d’une pierre blanche. (ou noire. ou rouge. ou jaune…). Et souligné comme il se doit. ça, c’est fait. Next.