Les voix de fausset des musiciens sont dès lors plus convaincantes lorsqu'elles se muent en backing band vocal du maître de cérémonie.
Leur patron de label Bertrand Burgalat, très attendu avec ses fidèles AS Dragon va une heure durant faire groover une scène et une foule qui ne demandait qu'à se donner aux hymnes lounge du Pygmalion de la scène indé parisienne. Tantôt au clavier et occasionnellement à la basse chaloupée, le meilleur Bertrand de la scène nationale emporte fatalement l'adhésion sur ses nouveaux ou plus anciens titres - comme "Ma rencontre" écrit à 4 mains avec Katerine.
D'autant qu'il est idéalement épaulé par la redoutable section rythmique des Dragon et un Stéphane Salvi admirable de funkitude guitaristique.
On ferme avec regret le ban et on se donne rendez-vous sans faute l'année prochaine !