Avec son second album, Natalie Prass vient confirmer le succès du premier, son éponyme publié en 2015. On nous annonce en présentation qu’elle y est aussi bien influencée par le gospel que le tropicália, la pop des 80’s ou encore le r’n’b des années 90. Aussi les comparaisons vont-elle aussi bien de Diana Ross et Janet Jackson pour la voix de la jeune chanteuse américaine que vers les Talking Heads pour la musique, ce qui en dit long sur la musicalité de The Future And The Prass.
La voix est suave, chaleureuse, la musique dynamique, comme sur les chansons « Oh my », « Short court style », « Never too late » ou « Ain’t nobody » par exemple. Il y a aussi des moments plus tendres, à l’instar de « Hot for the mountain », « Lost » et « Far from you ».
La chanteuse avoue que c’est un album très encré dans le contexte sociopolitique dans lequel il a été écrit, à savoir notamment l’élection présidentielle américaine ou le fait qu’elle soit une femme.
J’adore ce décalage entre ce visuel qui nous donne l’impression que Natalie Prass n’est pas très à l’aise dans ses baskets et sa musique où elle nous démontre qu’elle est plus que jamais parfaitement à sa place et dans son rôle, aussi bien d’artiste que de femme.
(in heepro.wordpress.com, le 24/08/2018)
Publicités