Le G8 se tient une nouvelle et peut être dernière fois.
Non les révolutionnaires de tout bord n'ont pas gagné, la globalisation se poursuit, le G8 cet évènement qui réunit les 8 puissances occidentales les plus riches se retrouve dans une situation inédite, il ne peut plus réaliser ses "affaires" pour réguler au mieux l'économie en petit comité.
Globalisation oblige, Chinois et Indiens, Brésiliens et Saoudiens sont amenés à entrer peut être avec d'autres dans ce club de riches gouvernants.
La crise globale qui a démarré l'an dernier, oblige les occidentaux à accepter la nouvelle évolution qui se profile et quie fait mal. Le G8 n'a plus le pouvoir d'influencer la globalisation.
Jacques Attali disait ce matin que non seulement la globalisation n'a pas de pilote mais encore moins de cabine de pilotage. C'est un fait l'OMC reste bloquée dans des négociations indigestes et n'a pas de pouvoir de régulation direct, même si à terme c'est par la régulation du commerce et de la finance que la mondialisation pourra se faire.
Autre point pour se fâcher avec les alter mondialistes et avec les opposants de la mondialisation est de constater que la croissance mondiale, et celle de la France ne pourra être relancée que si l'Inde et la Chine ont des croissances de 9 à 10%. A ces taux là la France peut rêver de faire 2%... Et paradoxe, cela entrâine chez nous des délocalisations...
Mais bonne nouvelle, le monde doit d'urgence changer pour relever le défi du réchauffement et proposer de nouvelles industries relais de la croissance mondiale et de l'emploi Européen...
Mais ça le 15 aout 2006 je l'avais déjà écris dans un article intitulé : "L'écologie au coeur des élections"...