Voilà un article trouvé sur le Journal du Net (encore me direz vous, mais c’est en quelque sorte ma Bible !). Quoi qu’il en soit, je reprends l’article presque tel quel…en l’adaptant à la situation québécoise.
Jocelyn
Évoluant dans un marché régional, les artisans, TPE et PME sont amenés à drainer, à partir des moteurs de recherche, des visiteurs ciblés sur leurs sites. Un référencement local qui implique un savoir faire précis.
En effet, pour les restaurants, fleuristes ou autres entreprises travaillant sur une zone de géographique définie (soit une grande partie des clients de Dubuc Marketing), Internet peut vite devenir un réseau bien trop vaste pour faire connaître une marque locale. Ces derniers recherchent des clients dans leur ville ou tout au plus la province.
De plus en plus d’internautes précisent leurs requêtes. Avec 34 000 000 réponses sur la requête “pizzeria” sur le moteur Google.ca, les utilisateurs ont vite fait de préciser la ville. Mises à part les grandes enseignes nationales, il sera beaucoup plus intéressant pour une petite pizzeria de se placer sur la requête “pizzeria montréal”, par exemple. Non seulement, le trafic sera plus qualitatif, mais également, la concurrence sera beaucoup moins sévère. Sur cette requête, la société ne sera plus en concurrence qu’avec 820 000 pages de résultats… Dans les recherches B to B, la conclusion est identique : face aux multiples réponses sur les requêtes, les entreprises ont tendance à localiser leurs requêtes.
Les moteurs de recherche ont trouvé dans la recherche locale une opportunité de prouver leur capacité à fournir une information plus pertinente. Les trois principaux moteurs - Google, Yahoo ! et Live - fournissent un service entièrement dédié à la recherche locale avec cartes interactive, recherche d’itinéraires et de services de proximités. Pouvoir ressortir sur ces services, mais également dans les résultats classiques demande une optimisation spécifique et donc un vrai savoir faire.
Première partie : adapter son site
Avant de commencer à toucher à son contenu, il convient de sélectionner les bons mots clés associés à un lieu géographique, car associer la ville à une requête est dix fois plus recherchée que lorsque l’on ajoute la région. Un ajout qui peut se faire à tout les niveaux, c’est-à-dire dans les URL, les titres et directement dans le texte même des pages (selon les secteurs d’activité, les quartiers,…).
Sur l’exemple ci-dessus, nous voyons à quel point Dominos Pizza, pourtant une marque nationale, a compris l’intérêt des résultats locaux.
Il convient également d’indiquer au moteur la localisation de la prestation. Une page toute particulière à soigner : celle de contact. Il reste donc préférable de présenter, en plus, les adresses postales du ou des magasins.
Autre astuce pour sortir sur une recherche locale : l’affichage d’un plan. Détailler l’accès, par exemple en précisant l’accès par la route et les transports, permet de donner des indications locales aux visiteurs, mais surtout aux moteurs qui indexeront ces données.
Deuxième partie : multiplier les liens locaux
En plus du balisage sur le site, orienter la géolocalisation par un netlinking spécifique permet de gagner de précieux points sur les moteurs. Tout d’abord en inscrivant le site sur les annuaires et moteurs locaux. Ensuite en recherchant des partenaires d’échanges de liens propres à la région. Car Google repère la dimension géographique des liens, grâce aux adresses IP classées par zone géographique, ainsi plus le netlinking sera local, plus il renforcera la localisation de la cible.
Par ailleurs, il ne faudra pas oublier d’inscrire les services des moteurs. Microsoft Maps Live, Google Maps, et Yahoo Maps…
Les petites entreprises ont tout à gagner d’Internet, mais à condition d’être très visible sur deux points : les mots clé liés à l’activité d’une part et à la localisation d’autre part.