J’essaye au maximum d’éviter de perdre mon temps en m’intéressant au sport professionnel. Je fais une exception avec les résultats. Je ne regarde aucun match mais je ne peux pas m’empêcher de vérifier qui à gagné du PSG ou de l’OM et de savoir quel est le classement.
Autres exceptions, l’athlétisme et le cyclisme.
J’ai fait un peu d’athlé dans ma jeunesse et je me suis farci des tas de retransmissions du Tour de France sur mon poste radio spécialement quand je suis resté immobilisé un certain mois de juillet 61 ou 62. La grande époque d'Anquetil et Poulidor. Tout ceci laisse des traces dans la cervelle !
Du coup, ces derniers jours j’ai regardé les étapes des Alpes et j’ai même emmené un de mes petit fils voir la caravane à Bonneville. Hélas ! Pas de distribution de pub et gadgets avant le rond-point (une exception, merci Haribo !).
Le paysage est toujours aussi magnifique mais qu’est ce que ce tour est ennuyeux !
Je comprends, sans les excuser, les spectateurs qui ont sifflé Thomas hier. L’équipe SKY bloque toute la course qui, du coup, ne se déclenche vraiment qu’à la toute fin de l'étape. Ceci rappelle furieusement naguère l’équipe US-Postale d’un certain Lance Armstrong.
De plus, lorsqu'on sait que Froome, quadruple vainqueur et équipier du leader Thomas, s’est fait pincer (au tour d'Espagne ?) avec un médoc pour l’asthme*, normal que le pékin amateur de vélo se dise « Hum, c’est quoi cette histoire ? Pourquoi suis-je donc monté aux aurores (ou plutôt hier) au sommet de l’Alpes d’Huez pour attendre des heures un final aussi médiocre et un résultat douteux qui sera peut-être annulé ces prochaines années ? »
Heureusement qu’il y a les commentateurs qui essayent de mettre un peu de piquant pour relever toute cette fadeur qui nous tombe du sky.
Mention spéciale pour la délicieuse Marion Rousse qui s’y connaît en vélo et en coureurs.
*Ce médicament est du salbutamol, disons de la Ventoline. On se demande pourquoi on recrute des coureurs souffreteux et valétudinaires** pour grimper nos montagnes ?
** Valétudinaire qui ne se porte pas bien, malade donc. Le mot vient de la déesse romaine de la santé Valetudo, c'est donc une litote (dire "il est en santé" pour dire qu'il est bientôt mort). Vale (de valere, valoir) veut dire porte-toi bien en latin !). La déesse grecque équivalente s’appelait Hygie qui a donné le mot hygiène. Pas de raison de ne pas s'instruire un peu :-)
Vale !