3% du capital restant dû ?
J'avoue ne pas m'être penché avec autant d'intérêt que j'aurais dû sur les clauses des prêts que j'ai souscris. Une fois que j'en ai pris connaissance récemment je me suis rendu compte de leur importance. J'ai eu une bonne surprise que je vais détailler plus loin et plusieurs mauvaises. Passons les en revue :
Modulable ?
On entend souvent les banquiers parler de mensualités « modulable », mais si vous n'y portez pas garde, vous risquez d'avoir des déception sur la flexibilité réelle du mécanisme. D'abord il faudra attendre 24 mois. Ensuite la modification à la hausse ou à la baisse ne pourra pas dépasser 2% soit 20 euros sur une mensualité par exemple de 1000 euros. Est-ce que 20 euros peuvent faire la différence ? on peut se permettre d'en douter. Il est possible de rabaisser encore la mensualité, mais il faudra attendre 12 mois avant de pouvoir le faire. On peut difficilement parler d'un aménagement vraiment utile.
Libre de tout engagement ?
Depuis le 1er janvier 2018, les nouvelles règles de domiciliation des revenus dans le cas d'un prêt bancaire ont fait fleurir ce type de clauses :
Résultat, vous pensez négocier un taux avec votre banquier, mais si il estime que tous vos revenus ne sont pas versé sur ses comptes (sic) il peut changer le taux de votre prêt sans avoir à se justifier. Est-ce toujours un taux fixe dans ce cas-là ?
Enfin une bonne nouvelle…
Par contre, sans y avoir jamais vraiment réfléchi j'avais retenu que les indemnité de rachat d'un prêt n'était de 3% du capital restant dû. Or cette indemnité est seulement capée à 3%, son mode de calcul réel est basé sur un semestre d'intérêt futur à la date de rachat. Sur un prêt de 200 000 € sur 20 an, racheter au bout de 2 an c'est seulement 2150 € à peu près et non 3% du capital restant dû (5 150 €). Du coup, je pense qu'il ne faut pas trop hésiter à faire jouer la concurrence.