C'est l'un des trois restaurants de la famille, le petit frère niché rive droite, sur le boulevard de Courcelles. L'adresse jouit d'une belle terrasse ombragée. Le boulevard est passant, certes, mais les trottoirs si larges que votre déjeuner ne sera pas terni par le bruit des moteurs ou le pas cadencé des Parisiens affairés.
Dans cette sublime adresse, qui fait aussi boutique et traiteur, on rêve devant les vitrines réfrigérées. De quoi sera composé notre déjeuner ? Tarama blanc, oeufs de poisson, tarama au wasabi (totally addictif !), poissons fumés, caviar, blinis, pirojkis... Ou bien oeufs coque au caviar Ossetra et mouillettes ? Le luxe régressif 🙂
J'étais venue découvrir les nouveautés estivales de la maison mais COMMENT résister à la star du lieu : le croque caviar honteusement dégoulinant. Et dégusté tiède on frôle l'extase.
Les chefs de la maison se renouvellent en permanence. Il y a quelque temps, j'étais allée découvrir les nouveautés " Pétrossian street food ". J'y avais alors dégusté le Reuben, sandwich à l'esturgeon Beluga façon pastrami, le royal crab roll céleri et gelée de jus de grenade, des harengs à la russe et pommes vapeur, une burrata crémeuse et oeufs de saumon, du saumon fumé royal, l'incontournable tarama ou des pirojkis à la viande ou au fromage. Suggestions entre 12 € et 25 €.
Cette fois, l'été s'empare des assiettes avec une salade au saumon fumé (19 €), un ceviche de saumon mariné façon " leche de tigre " (25 €), une salade fraîcheur au crabe royal et à l'avocat (25€) ou encore la revisitée avec une sauce au caviar au lieu de l'anchois (26 €).
Pavlova aux fruits rouges, baba à la vodka, strudel aux pommes ou mochis glacés pour rester dans la fraîcheur combleront votre gourmandise en dessert.
Le personnel y est adorable et l'intérieur vaut le coup d'oeil, surtout pour sa très belle collection de samovars exposés autour de la cuisine ouverte.