Une fois de plus depuis hier, vous me voyez toute joie, réjoui que je suis de de l’infortune de l’une des tribus des Onéchénous :
sourceD’aucuns me rétorqueront qu’il n’y a pas de quoi jubiler, et que la démocratie s’en porterait plus mal de ne pas voir certaines orientations politiques dûment représentées. Pourtant, tout mon combat personnel s’inscrit en faux contre cet argument qui m’apparait purement et simplement fallacieux et je vais donc à présent vous expliquer pourquoi le plus rapidement qu’il me soit possible. Tout d’abord, comme je l’ai déjà maintes fois explicité ici, donner la voix sous prétexte de démocratie ou de respect de la liberté d’expression à un parti et ses apôtres qui aussitôt arrivé au pouvoir s’empresseraient de restreindre les libertés démocratiques me semble souffrir d’une naïveté confondante et pour tout dire, assez puérile. Pour moi, c’est comme si on laissait une meute de loups affamés entrer dans un élevage de lapins sous prétexte de respect de la vie animale. Soyons sérieux un instant. Ensuite, les règles du débat démocratique imposent que toute parole, d’emblée, soit à prendre en considération, sous le principe qu’une voix égale une voix. Or, pour les bas du front, tel n’est pas le cas et c’est pourquoi le dialogue avec ces gens bornés m’apparait inutile, puisque selon que tu seras blanc ou noir, ou basané, ou d’origine européenne ou pas, tes droits et ton expression ne bénéficieront pas du même traitement, surtout si de surcroit tu es de la mauvaise religion. Pas besoin de vous faire un dessin… Les règles du débat, et par conséquent de la démocratie, ne sont donc pas réunies. Et des gens qui les foulent au pied, pour qui droit-de-l’hommiste est une insulte ou antiraciste un sujet de raillerie, ne méritent pas qu’on les ménage. Qu’ils dégagent. Tous. Le monde ne s’en portera que bien mieux. Out. Next.