" Il faut vingt ans pour construire une réputation, cinq minutes pour la détruire ", disait le milliardaire et philanthrope américain Warren Buffet.
Faire volontairement éclater un scandale, une stratégie que certaines marques utilisent pour faire parler d'elles. Viralité, fort taux d'engagement, peu de coûts... Les avantages sont nombreux. Qu'il soit orchestré ou non, cela n'est toutefois pas sans présenter de risques et certaines règles sont à respecter si l'on veut tourner le bad buzz à son avantage.
# Transformer le scandale en une opportunitéPlutôt que de tenter de le camoufler, il s'agit de se réapproprier le scandale afin de le tourner en une opportunité. Pour cela, il faut penser en amont à la solution que l'on peut y apporter et à la manière dont on la présente au public - l'opportunité pour les marques de faire preuve de créativité !
# Faire preuve d'humanitéFace au scandale, plusieurs possibilités : faire preuve de transparence en reconnaissant ses faiblesses, jouer sur le ton de l'humour et de l'autodérision, ...
On se souvient par exemple de La Redoute qui avait fait le bad buzz suite à la présence accidentelle d'un homme nu sur une photo avec des enfants. La marque avait tout d'abord fait preuve d'humilité en présentant ses excuses, puis s'en était amusé en lançant un concours dans lequel il s'agissait de dénicher les erreurs cachées dans les photos de ses catalogues - culotté !
# Ne pas toucher aux valeurs fondamentales de l'entrepriseAttention, il y a certaines polémiques dont il est difficile de se relever et qui aboutissent à une perte de confiance totale de la part des consommateurs. C'est notamment le cas des scandales sanitaires (Lactalis, Levothyrox...) pour lesquels on atteint un autre niveau, la communication de crise.
Il faut ainsi à tout prix éviter de porter atteinte à l'ADN de sa marque, au risque de provoquer un sentiment de trahison dans l'opinion.
En conclusion, maîtriser le scandale est tout un art : bien utilisé il boostera votre visibilité, dans le cas contraire vous risquez d'y laisser quelques plumes...