Après le film Everest, le réalisateur islandais Baltasar Kormakur s’attaque à l’adaptation d’un roman tiré d’une histoire vraie : A la dérive. Tami Oldham et Richard Sharp décident de convoyer un bateau à travers le Pacifique. Ils rencontrent l’ouragan Raymond de catégorie 4 (sur une échelle de 5). Après le passage dévastateur de la tempête, Tami se réveille et découvre leur bateau complètement détruit et Richard gravement blessé. À la dérive, sans espoir d’être secouru, Tami ne pourra compter que sur elle-même pour survivre et sauver celui qu’elle aime. Le film est inspiré du roman écrit en 1998 par Tami Oldham d’après ses mésaventures lors de cette traversée en 1983.
L’alternance entre les scènes passées et présentes permettent de s’attacher en un rien de temps aux deux personnages… Certains on trouvé les scènes un peu niaise, mais pas moi. Au contraire, j’ai ressenti tout l’amour qu’il y avait entre eux deux. La scène de la tempête est très impressionnante et réaliste. On sent le roulis et la force dévastatrice de l’océan.
Shailene Woodley (Divergente, Nos étoiles contraire) a tout de suite voulu participer au projet elle est même productrice. Elle n’a pas hésitez à prendre des cours de voile pour l’occasion et à s’enlaidir. De con côté Sam Claflin (Hunger games, Avant toi) est égal à lui-même rayonnant et solaire. Une belle gueule certes, mais un très bon acteur aussi qui sait faire passer ses sentiments aux spectateurs.
Attention spoiler
Tami Oldham survivra en mer, seule, pendant 42 jours, sa force et son courage la sauveront. Bien qu’elle n’ait pas pu lire pendant six ans à cause de sa blessure à la tête, elle a réussi à mettre toute son histoire sur papier avec l’écrivain Susea McGearhart : Red Sky in Mourning: A True Story of Love, Loss and Survival at Sea (Ciel rouge le soir laisse bon espoir. Ciel rouge le matin, pluie en chemin). Le ciel rouge a une symbolique toute particulière dans l’histoire, vous le découvrirez en regardant le film. Malgré la perte de son fiancé elle s’est mariée et a eu deux enfants. Elle lui rend un vibrant hommage dans son livre et exorcise une douloureuse épreuve. Dans le film Richard est présent un long moment jusqu’à ce qu’elle le laisse s’en aller de son esprit. Connaissant l’histoire avant d’avoir vu le film, ce retournement de situation je l’attendais. Le fait de le garder une partie du film est assez bien trouvé. Car si elle survie seule, c’est aussi un peu grâce à lui qui est resté dans son esprit.
Fin du spoiler
Si A la dérive n’est pas le film de l’année, il est fort et prouve qu’on peut survivre que l’on soit une femme ou un homme. C’est ce qui avait intéressé le réalisateur car le fait que ce soit une femme qui survive cela n’avait jamais été abordé dans un film. Il est toujours délicat de parler de survie en mer car il ne s’y passe pas grand chose. Le fait d’alterner avec leur vie d’avant est un bon ressort pour ne pas s’ennuyer.
A la dérive se regarde sans déplaisir, c’est une aventure incroyable, d’une femme a qui a une volonté hors du commun. Elle aurait pu mourir en mer, mais elle a persévérer pour survivre.