Titre : Ma pire semaine de vacances
Autrice : Nadia Coste
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
Accompagnée par sa sœur, Léa va passer quelques jours de vacances chez ses cousins. Les insectes de la campagne et elle ne semblent pas en grand amour… ou alors de manière intense à juger le nombre de piqures de moustiques qu’elle récolte. Et pourtant, cette fois, ce sera le cadet de ses soucis car ils retrouvent des poissons morts, les vaches tombent raides mortes et les guêpes sont de de la taille d’une balle de golf. Il y a de quoi s’inquiéter !
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Les adolescents du roman – Léa, Maxine, Frédérique, Vanille, Jean-Christophe, Stéphane – sont des enquêteurs en herbe et ils me font penser au Club des Cinq ; lecture que j’ai grandement appréciée dans ma jeunesse (donc c’est un compliment). Leur envie d’investiguer est très forte, tout comme celle de parcourir le paysage et de rencontrer les locaux.
J’ai tout particulièrement aimé le côté « réaliste » de l’histoire. Ce ne sont pas des adolescents qui modifient le monde en mode super-puissance, ou qui effectuent des tâches sans l’aide d’adultes alors qu’elle devient primordiale.
Le niveau d’intervention reste concret et plausible. C’est notamment confirmé par la restriction géographique : ils évoluent dans leur univers, leur campagne, avec leurs voisins et leur famille. Cela facilite l’identification aux personnages et aussi l’immersion !
Nadia Coste s’immisce de manière poussée sur la thématique de l’écologie : la détérioration et l’usage abusif des ressources par l’humain, les conséquences grandiloquentes sur la faune, l’envie de corriger… pour obtenir des résultats encore pires et la volonté d’intégrer du bon sens.
J’ai trouvé que cette aventure avait suffisamment de « monstres » dans le dans pour plaire au plus grand nombre. Accessible à partir de 8 ans, ce récit peut être découvert à toute période. Cela peut devenir un clin d’œil idéal s’il est dévoré pendant les vacances. J’avoue que je préfèrerai en conseiller sa lecture un jour de pluie, plutôt qu’une chaude nuit estivale où l’on entend les moustiques vrombir ! (quoique… cela rajoute un effet indéniable sur l’ambiance).