Montpellier Danse : bilan... fin et suite !
Quatre personnalités, en cette chaude fin de matinée, pour tirer un premier bilan de ce Montpellier Danse qui s'achève.
C'est, aussi, l'occasion pour Patrick Malavieille, nouveau Président de Montpellier Danse, de s'exprimer face à la presse. Je retiendrai de l'une de ces premières interventions :
" Continuons à oser la culture ! "
C'est également dans ce sens qu'intervient Bernard Travier, rappelant, au passage, que la Métropole est le principal financeur de MD !
Avec Jean-Paul Montanari, on s'en doute, on revient dans le plein du sujet. Près de 450.000 euros de recettes, c'est un des 2 ou 3 festivals ayant été les plus bénéficiaires de ces dernière années et pourtant le résultat global est en baisse évidente. La recette : une équipe très réduite d'environ 15 personnes, professionnels et soudés, et un effort sérieux pour rendre le festival financièrement accessible au plus grand nombre. Cette dernière préoccupation ne devant pas occulter le risque, à éviter, de créer des " habitudes " et un état " ronronnant ". Le public préférant aller vers ce qu'il connaît déjà !
J-P Montanari évoque alors les noms qui ont fait ce festival et insiste sur le fait que peu de villes en Europe proposent une offre de salles aussi riches : de 2000 places à la jauge de la Vignette !
" Le festival 39 est " ficelé " et la décision de privilégier les choix artistiques avant de " compter " a guidé notre choix" . Pour ce festival à venir il souhaite rendre hommage à Merce Cunningham avec " Un Américain à Montpellier " et peut-être une soirée autour des traces laissées avec le Ballet de Lyon. Une ouverture avec une création de Christian Rizzo, reprenant les habitudes de collaboration avec le CCN, au théâtre J-C Carrière. Retour de W. Forsythe avec 2 nouvelles pièces à l'Opéra Comédie, des " petites formes ", et probablement Anne Teresa de Keersmaeker, Boris Charmatz ...
Bien sûr il y aura Merzouki pour les fêtes de Noël, d'autres ont " Casse-Noisette " , nous avons Merzouki !
Une dernière intervention de Patrick Malavieille faisant un rapide balayage autour des rumeurs liées à son arrivée et la " fusion " loch-nessienne Agora/CCN.
Le mot de la fin revient, bien évidemment, à Jean-Paul Montanari et à une vision " prophétique ", celle de la fusion de tous les festivals occupant l'espace et le temps en ces périodes estivales. " Avignon est en chute libre... pourquoi pas un Festival de Montpellier ? "
Marc Ely
(clichés M.Ely pour IDHERAULT)