Résumé : Si Momoko n’ouvre son cœur qu’à sa chatte Lala, son père n’a d’yeux que pour la belle et pulpeuse Chinatsu, au grand dam de la jeune fille au pair : trois habitants d’une même maison dans le Japon d’après-guerre vivent dans un calme apparent, ignorants d’une vérité cachée qui les pousse inexorablement vers la tragédie.
Quand la neige recouvrira de silence le jardin et le champs de blé alentour, les non-dits réveilleront ce petit démon intérieur qui appelle au meurtre. Et Lala, sphinx au blanc pelage, pourrait bien alors s’avérer la victime et la clé de ce surprenant suspense psychologique.
Avis : Je m’attendais à être plongé dans une histoire à suspens, haletante, remplie de secrets, mais en fait l’intrigue est très longue à se mettre en place et c’est sur les disons soixante dernières pages que ça bouge enfin. Et que ça bouge dans un sens que j’avais à peu près prévu, donc je n’ai été guère surprise. Il n’y a que la révélation finale qui m’a prise au dépourvu, sans m’apporter grand chose non plus. Je n’ai pas sombré dans l’horreur avec cette révélation, j’ai juste trouvé ça un peu triste.
Le livre est assez court, donc il se lit vite. Le style est plutôt simple. Les personnages peu attachants, même si j’éprouvais une sorte de fascination pour Momoko et Lala et pour leur relation. La chatte est vraiment très proche de la petite fille, et je crois que c’est un perso à part entière, qui fait partie de la famille. Beaucoup plus que Chinatsu qui arrive comme un cheveux sur la soupe et paraît déranger et prendre trop de place. Impossible pour moi d’éprouver la moindre empathie pour elle, d’autant plus qu’on voit l’histoire du point de vue de quelqu’un qui ne l’apprécie pas. Pour autant, Hariu n’est pas non plus attachante et son « amour » pour le père de Momoko est un peu saoulant (même si je vois bien où ça mène).
Bref je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus psychologique et remplis de suspens, mais bof. C’est pas mauvais, mais j’ai pas spécialement aimé.
Publicités