Autant dire que je l'attendais depuis longtemps celui-là ! J'ai encore du mal me dire que depuis tout ce temps, je n'avais encore jamais eu l'occasion de voir Ben Harper sur scène. Pourtant les occasions étaient nombreuses de rencontrer l'artiste prolifique, mais il faut croire que nos agendas n'étaient vraiment pas en phase.
On ne le présente plus, d'ailleurs la soirée a commencé avec une remise de prix. Ben Harper s'est vu remettre le prix Ella Fitzgerald, la plus prestigieuse récompense du festival international de jazz pour l'ensemble de sa carrière. Après un discours de remerciement et d'anecdotes, Ben Harper s'est tranquillement installé sur sa chaise, a pris une guitare et a commencé son spectacle.
Dans l'ensemble, je dois dire que je n'ai pas eu de surprise durant la soirée, c'était comme je l'avais imaginé. Ou plutôt devrais-je dire : c'était BIEN comme je l'avais imaginé. On a tous vu des images de Ben Harper sur scène, calmement assis sur une chaise, une guitare sur les genoux. Ce n'est pas un concert où la salle va se mettre à trembler, ni un endroit où l'on va s'ennuyer. Il fait partie de ces artistes qui ont la force tranquille et qui ont tellement de talents qu'ils dégagent une sorte d'aura paisible et fascinante que l'on aime regarder, tels que Incubus, Radiohead ou encore Jack Johnson...
Lumière tamisée, tapis au sol, aucune scénographie, un son parfait, une voix incroyable... et Charlie Musselwhite pour transformer l'ambiance en véritable voyage. Il faut dire que dans sa jeunesse, le bluesman a travaillé dans une filature de coton à douze ans puis sur des chantiers de construction, avant de vendre de l'alcool frelaté à la sauvette...Tous ces métiers, en principe réservé à la population afro-Américaine lui ont permis de s'immerger dans la culture origine de la musique qui va vite devenir sa vocation première : le Blues.
Avec plus d'une trentaine d'albums solo à son actif, une collaboration avec Ben Harper ne pouvait donner qu'un résultat à couper le souffle. Le concert d'hier soir à Montréal en était la parfaite démonstration : 2 artistes au sommet, partageant un moment d'intimité et de complicité rare.
J'ai adoré sentir mon esprit partir et observer ces deux génies prendre autant de plaisir à jouer que nous en avons eu à les regarder. Ce fut un grand moment de musique live comme l'on en voit peu en festival et qui confirme que le Festival International de Jazz de Montréal n'est vraiment pas un festival comme les autres !
Le Festival International de Jazz de Montréal continu jusqu'au 7 juillet avec une programmation très riche et de nombreux concerts gratuits ! J'y serai encore vendredi pour le concert de Kimbra. Il y a beaucoup de choix encore, je vous invite donc à consulter toute la programmation sur le site du festival : montrealjazzfest.com
On se voit là-bas ? N'oubliez pas que le concours "Où est Charlie ?" est toujours en vigueur : si vous me trouvez au festival, je vous offre un verre ! 😉
Je profite également de l'occasion pour vous rappeler que notre ous pouvez également le recevoir "Guide de Survie du festivalier" est disponible , et que v GRATUITEMENT en remplissant le formulaire qui se trouve sur votre droite dans la barre de menu pour les visiteurs utilisant un ordinateur, ou en dessous de cet article pour les visiteurs mobiles ou tablettes.
Ce guide pratique s'adresse à toute personne qui souhaite profiter pleinement des festivals de musique. Basé sur mon expérience personnelle et sur les différentes questions que j'ai pu recevoir au fil des années sur ce sujet, il recense de manière simple et ludique toutes mes astuces et vous accompagne pas à pas pour vous garantir une expérience inoubliable.