Souhait de longue date de son créateur James DeMonaco, American Nightmare 4 s'attaque aux origines de la Purge. Mais l'essentiel reste ailleurs.
Guerre raciale. Sous la houlette du nouveau venu derrière la caméra, Gerard McMurray, la saga continue de représenter une dystopie de plus en plus crédible. Le contexte permettant une introduction un peu longuette, les écarts de richesses reprennent le pas sur la religion et cette fois on insiste davantage sur la couleur de peau. Mais le discours ne gagne pas en originalité et on s'ennuie poliment pendant la première partie.
Die Hard. Une fois les chevaux (enfin) lâchés, American Nightmare 4 redevient ce film d'exploitation qu'on apprécie avec ce qu'il faut d'hémoglobine. McMurray pose sa patte sur la franchise et nous offre une mise en scène solide avec un vrai impact visuel. Côté action, on sent qu'il se fait plaisir quand il pioche du côté de The Raid ou de Piège de Cristal. On apprécie également un casting bien incarné, notamment le colosse Y'lan Noel en caïd au grand cœur. On attend désormais un tandem avec Frank Grillo.
American Nightmare 4 : les origines sort le 4 juillet 2018
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