« I know that after tonight you don't have to look up at the stars, no no no no »... Cet air entrainant a beau dater d’il y a plus de
10 ans (2007), si vous étiez en âge d’écouter la radio à l’époque, vous vous rappelez de ce tube planétaire, extrait du premier album de Justin Nozuka
alors âgé de seulement 17 ans. Le chanteur américano-canadien a désormais (un
peu) vieilli et cumule les premières parties de grands artistes comme Stevie
Wonder, Mary J. Blige, John Mayer, Jason Mraz… En octobre 2017, il dévoilait
« High Tide », un premier EP porté par le titre très entrainant « All I Need » qui confirme la maturité artistique du chanteur dont la musique alterne
entre pop mélodique et folk mélancolique. Depuis le mois de mai 2018, l’artiste
fait la promotionde son album
« Run To Waters » enregistré au Canada et en Angleterre dans lequel
on découvre son implication pour la défense de la nature.
Comment as-tu fait tes premiers pas dans la musique ?
J’ai
commencé à chanter à cause de mon frère aîné, George. Très jeune, il se
consacrait déjà sérieusement à la musique. Et mes frères et moi, comme toujours,
on l’a imité. Très tôt, on a su qu’on voulait se diriger dans cette voie. On a
ainsi grandi en admirant les artistes de la fin des années 1990.
Tu es l’auteur de
titres à grands succès comme After Tonight. Est-ce que ce grand
succès implique une exigence supplémentaire quand tu écris de nouvelles
chansons ? Tu dis que cet album a mis plus de temps que prévu à sortir. C’était
pour peaufiner certaines chansons ?
Je
fais toujours tout mon possible pour donner le meilleur de moi-même lorsque
j’écris. Quand je sors une nouvelle chanson, parfois, je me demande comment
j’aurais pu mieux faire. Pour ce nouvel album, le process d’écriture m’a
pris2 ans à lui tout seul. J’ai
passé une année entière à écrire pour au final, tout jeter parce que ce n’était
pas assez bien. Heureusement, j’étais bien entouré, notamment d’oreilles
extérieures en qui je peux avoir confiance, ce qui m’a permis de comprendre que
je devais écrire de meilleures chansons.
Que raconte ton nouvel album "Run To Waters",
sorti le 18.05.18 ?
“Run
to Waters” évoque le fait de se déconnecter du stress et des soucis qui nous
entourent pour trouver une certaine sérénité en vivant tout simplement. Cet
album parle aussi de la connexion avec des éléments puissants de la nature.
Pourquoi as-tu décidé
de travailler avec Chris Bon, entre autre producteur de Ben Howard, pour cet
album ?
Chris
Bon a produit des musiques qui me font vibrer au plus profond de moi-même. Son
précieux travail a su capter quelque chose en moi qui m’a permis de me
retrouver en harmonie avec la nature. J’aime aussi beaucoup les rythmes de sa
musique, ses percussions, et l’énergie qu’il dégage en tant que
muli-instrumentaliste. Cétait le producteur de mes rêves pour cet album et je
suis tellement reconnaissant qu’on ait pu travailler ensemble.
La nature, la
spiritualité sont très présents dans cet album. Es-tu investi dans la cause
environnementale ?
J’essaye
d’apporter ma contribution à la nature en faisant du vélo au lieu de conduire,
en essayant de ne pas du tout utiliser de plastique et en achetant des produits
locaux. En toute franchise, je pourrais et devrais faire tellement plus…
Avec qui rêverais-tu de travailler ?
Je
rêverais de travailler avec Dave Matthews, Feist, and Leif Vollebekk.
Tu es plus addict à Instagram, Twitter, Facebook ou
Snapachat ?
Instagram,
sans aucun doute. C’est malheureux à dire mais Instagram est indispensable pour
moi en ce moment ! Je vais d’ailleurs devoir trouver une solution !
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