Et si l’inutilité, la gratuité, le don, l’insouciance,
le plaisir, la recherche désintéressée, la poésie,
la création hasardeuse engendraient de la valeur ?
Et si les marchands dépendaient – ô combien ! – des poètes ?
Et si la fourmi n’était rien sans la cigale ?
Voici venu le temps d’affirmer, contre les économistes,
que l’inutile crée de l’utilité, que la gratuité crée de la richesse,
que l’intérêt ne peut exister sans le désintéressement. »
Bernard Maris
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