M. Perreault précise que la liseuse est fabriquée en Chine. Nous ne voyons pas l'intérêt d'un tel commentaire puisque les plus grandes marques (Panasonic, Toshiba, Sony) sont aujourd'hui fabriquées dans ce pays ou dans les pays limitrophes. Il mentionne aussi que " seulement 200 liseuses ont été vendues ". Nous tenons à cet effet à préciser que nous n'avons jamais prétendu faire compétition aux gros joueurs comme Kobo, Kindle et Sony. Par contre, en tant qu'éditeur québécois, c'est déjà un exploit que nous puissions faire notre marque de cette façon. Comme la conclusion de l'article le mentionne : " C'est une manière de faire la promotion de plusieurs auteurs en même temps ". Cela dit, depuis la chronique obtenue à l'émission télévisée " Rêves et Cris " le 15 novembre dernier et l'article dans le quotidien La Presse dès le lendemain, nous avons vendu quatre liseuses de livres numériques en France et trois autres au Québec, ce qui démontre assez bien l'intérêt constant pour notre appareil et que la voie du succès est pavée brique par brique... lentement, mais sûrement.
Le journal La Presse est lu par plus de 507,400 lecteurs. Cet article aura de toute évidence des retombées très positives pour notre maison d'édition, pour l'achalandage à notre Stand lors du prochain Salon du livre de Montréal, et pour nos auteurs qui participeront à l'événement.
Par manque d'espace et peut-être dans sa hâte, le journaliste a escamoté ma pensée.
Le livre numérique (livrel ou ebook) a démocratisé la publication. Par contre le défi est de s'assurer que son manuscrit ait été révisé, et pas seulement pour la linguistique, mais aussi pour éviter les redondances, les incongruités, les erreurs factuelles, bref que l'histoire soit sensée. Malheureusement plusieurs petites maisons d'édition n'ont pas les moyens de faire ce suivi avec l'auteur. Et si on publie à compte d'auteur, ce qui est plus facile et accessible dans le numérique, ce défi est encore plus important.
J'ai été très surpris de voir le mot " bancal " dans cet article que je n'ai certainement pas utilisé ou de me voir dire que les petites maisons ont " abaissé la barre " que je n'ai pas dit, non plus.