En déclarant jeudi que Nicolas
Sarkozy n'était "absolument pour rien" dans la libération d'Ingrid
Betancourt, Ségolène Royal a déclenché une véritable polémique et de virulentes
réactions.
Jack Lang estime que "minimiser le rôle du président relève d'une rare
mesquinerie". Philippe Martin, un autre député socialiste, estime que les
propos de l'ancienne candidate aux présidentielles "sont malvenus, déplacés
et tristes".
Dans un communiqué, Ségolène Royal affirme qu'elle n'a repris que "des faits admis par tous", et notamment par Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée.
De retour en France, Ingrid Betancourt a tenu à rappeler le rôle du président français: "Lorsque je regarde Nicolas Sarkozy, un homme extraordinaire qui a tant lutté pour moi, je vois toute la France, ceux qui ont partagé mon désespoir".