Il y a pour moi des similarités – peut-être fortuites – avec un certain Jon Hopkins, le dernier album de l’Anglais étant sorti il y a peu, avec une différence notable : la guitare est très présente ici, nous faisant sortir de cet univers très électronique par ailleurs.
Drops & Points unit ainsi acoustique et électronique dès le premier morceau « Drops » : on pourrait parler de musique classique avec une production électronique. Derrière, « Dots » résonne au contraire plutôt comme un morceau électronique dans lequel, peu à peu, les instruments classiques viennent se superposer au reste !
« Bubbles » et « Drips » semblent vouloir développer d’abord l’univers électronique pour laisser place à de l’ambiance acoustique, ce qui s’inverse sur « Waiting points » puis sur « Drop my mind ». Quant au final « Tango of points », il arrive tel un contre-pied avec sa dynamique qui s’accélère.
En somme, Drops & Points est un album que je classerai résolument dans la catégorie ambient – au sens popularisé par Brian Eno – quand bien même Pascal Schumacher et Maxime Delpierre m’obligent à préciser que l’étiquette la plus exacte serait ambient instrumental.
(in heepro.wordpress.com, le 25/06/2018)
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