de Kimberly Peirce
avec Ryan Phillippe, Channing Tatum, Timothy Olyphant, Joseph Gordon-Levitt
Liens: IMDB
Pitch: Brandon King, un héros de la guerre en Irak, fête son retour dans sa petite ville natale du Texas. Il essaye de renouer avec sa vie d’avant, de ressérrer les liens avec sa famille et son meilleur ami, Steve Shriver, qui était avec lui en Irak. Mais l’armée lui ordonne de repartir là-bas. Il refuse.
La réalisatrice de Boys don’t Cry revient avec un film sur l’armée américaine et le fameux Stop-Loss (voir ci-dessous), qui permet au Président américain de renvoyer des soldats américains sur le front, malgré leur réticence. On est donc dans un sujet sérieux, qui fâche aux US, mais traité ici d’une manière concrète, en prenant le cas d’un jeune soldat, anti-héros du film. On est dans la simplicité du propos, et donc loin d’un brulot politique. Avec un casting très appliqué, une réalisation soignée, et pas trop de bons sentiments, on se retrouve avec un solide petit film que je conseille sans hésitation. Quand vous sortirez de salle, vous aurez peut-être les mêmes deux sentiments: 1. La scène d’attaque du début du film est ultra-bien-foutue, et donne envie de revoir le Black Hawk Down de Ridley Scott. 2. Un autre film sur le sujet avec une tournure plus politique serait très intéressant.
Explication du Stop-Loss sur Wikipedia: Stop-loss, in the United States military, is the involuntary extension of a service member’s active duty service under the enlistment contract in order to retain them beyond their initial end of term of service (ETS) date. It also applies to the cessation of a permanent change of station (PCS) move for a member still in military service. Stop-loss was used immediately before and during the first Persian Gulf War. Since then, it has been used during American military deployments to Somalia, Haiti, Bosnia, Kosovo and during the September 11, 2001 terrorist attacks and the subsequent War on Terror.