Echecs : Zurab Azmaiparashvili mate en 5 coups

Publié le 23 juin 2018 par Chess & Strategy @Chess_Strategy

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Niveau Moyen ★★☆ Les Blancs jouent et matent en 5 coups
(Voir notre exercice précédent)

L'exercice du jour est tiré d'une partie d'échecs remportée par Zurab Azmaiparashvili, un grand maître international géorgien né le 16 mars 1960. Inactif depuis 2009 dans les compétitions d'échecs, son classement Elo de la Fédération internationale des échecs est de 2 637.

Impliqué dans 2 incidents graves en 2003 et 2004.

Pendant une partie cruciale du championnat d'Europe 2003 contre Malakhov, il joue un coup perdant (25... Fe5??) mais le reprend immédiatement pour en jouer un autre (25... Txd1+), avec l'accord de son adversaire. Ceci est néanmoins tout à fait interdit par les règles du jeu et il a été accusé par certains commentateurs d'avoir triché. Durant la cérémonie de clôture de l'olympiade d'échecs de 2004 à Calvià (Espagne), il tente de s'approcher de la scène pour signaler l'oubli du prix destiné à sa compatriote Nona Gaprindashvili mais se heurte au service de sécurité. Une bagarre éclate et il est détenu en garde à vue pendant 48 heures. Les poursuites judiciaires à son encontre furent abandonnées peu après. (Source Wikipedia).

La partie d'échecs : Azmaiparashvili 1-0 Scott Brent, Internet, 2003

Comment gérer la défaite aux échecs ?

La défaite est inévitable aux échecs ; certes, elle est désagréable, mais il faut apprendre à s’en accommoder. L’histoire nous enseigne que le niveau baisse souvent après la première défaite dans un tournoi, y compris chez les grands joueurs. Même un joueur aussi prestigieux qu’Anand a subi ce phénomène lors du dernier championnat du monde face à Magnus Carlsen. Evidemment, plus on manque de confiance en soi, plus on est vulnérable sur ce plan. Il va de soi que la défaite est toujours une déception, et certaines défaites, à la suite d’une gaffe dans une position gagnante par exemple sont plus dures que les autres. Mais en tournoi, il est essentiel de faire table rase pour aller de l’avant l’esprit en paix. Le plus sûr moyen de perdre aujourd’hui est de se lamenter sur la défaite d’hier – c’est même ainsi qu’on enclenche la fameuse spirale de la défaite.

Inversement, certains joueurs savent se remettre immédiatement en selle. Le meilleur exemple est Nigel Short, notamment durant le cycle des Candidats disputé de 1991 à 1993, au cours duquel il a subi plusieurs défaites cuisantes, mais a su jouer magnifiquement le lendemain.

Comment reprendre confiance après une défaite ?

Il y a une part d’inné là-dedans : certains sont tout simplement plus résistants sur le plan psychologique. Quoi qu’il en soi, chacun a sa méthode. D’aucuns analysent la partie à fond, comme pour se purger. D’autres font exactement l’inverse : pour oublier, ils sortent entre amis ou vont au cinéma. Personnellement, je dispose sur mon ordinateur portable d’une base de données de mes meilleures parties. Chaque fois que je perds en jouant particulièrement mal, je prends le temps d’en regarder quelques-unes, histoire de me rappeler qu’après tout, je suis capable de jouer aux échecs à peu près correctement à l’occasion. Cela me permet de combler un peu cette perte de confiance qui est le plus grands des dangers après une défaite.

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