Promotions et anxiété professorale

Publié le 06 juillet 2008 par Kalvin Whiteoak

Mais pourquoi donc les professeurs, doyens et directeurs qui participaient aux promotions à Yverdon-les-Bains cette semaine en compagnie de leurs “apprenants” et de leurs “certifiés” et accomplissaient donc leur dernier jour de travail estival avant au moins 6 semaines de pause y affichaient-ils tous autant qu’ils sont des airs affectés de pasteurs sceptiques et de chiennes et chiens battus vêtus du même type de fringues sentant le jeans “révolutionnaire” et le macramé alter mondialiste ?

Je sais je généralise à l’excès, il n’en reste pas moins qu’ils donnaient l’impression de craindre de se retrouver seuls face à eux-mêmes pendant tout ce temps, comme si la fréquentation du monde réel en période de liberté leur était insupportable.

Et d’où leur vient donc ce ton identique, cette intonation faussement précieuse. Questions ouvertes, et sans réponse depuis longtemps pour moi.

Méditaient-ils toutes et tous sur cette maxime de George-Bernard Shaw, dont l’inscription au tableau noir du Gymnase de la Cité dans les années 1960 me valut un mercredi-après midi de colle (que je trouve toujours injuste) : “Celui qui peut agit, celui qui ne peut pas enseigne“, G.B. Shaw in Maximes pour Révolutionnaires