Anonyme italien - Hercule combattant les centaures - XVIe siècle
Musée du Louvre, Département des Arts Graphiques, Paris
Anonyme italien - Combat d'Hercule avec les centaures - XVIe siècle
Musée du Louvre, Département des Arts Graphiques, Paris
Tu croyais que les centaures étaient nés des chênes, des pierres, ou même de cavales fécondées, dit la fable, par le fils d'Ixion, ce qui expliquerait comment ils réunissent en eux une double nature : la vérité est que dans l'espèce des centaures les mères ont toujours eu de la ressemblance avec des femmes, leurs petits avec les enfants des hommes, et qu'ils avaient dès le principe le plus agréable des séjours. Je ne pense pas, en effet, que tu aies quelque prévention contre le Pélion, contre la vie qu'on y mène, contre les forêts de frênes cultivées par le vent, qui donnent des lances bien droites, à la pointe aussi dure que le fer. Que dire de ces belles cavernes, de ces sources que fréquentent les femelles des centaures, semblables à des Naïades si nous oublions leur nature chevaline, rappelant à certains égards les Amazones : c'est le cheval uni à la femme, c'est la force s'ajoutant à la délicatesse des formes. Quant aux enfants des centaures, les uns sont encore couchés dans leurs langes, les autres commencent à en sortir; ceux-ci semblent pleurer; ceux-là sont heureux et sourient à la mamelle qui leur verse le lait en abondance ; d'autres bondissent sous leur mère ; d'autres embrassent les centaurides agenouillées ; en voici un qui dans sa précoce insolence lance une pierre contre sa mère ; ceux-ci n'ont encore que les formes indistinctes de l'enfance aux chairs gonflées de lait ; ceux-là, qui bondissent déjà, montrent je ne sais quelle rudesse de mœurs malgré leur crinière à peine naissante et leurs sabots encore tendres. Vois aussi comme les mères sont belles, même à ne considérer que leur partie chevaline ; blanche chez les unes, jaune chez les autres, ailleurs de teintes variées ; toutes brillent de cet éclat qui est propre aux cavales bien entretenues. Celle-ci, sur un corps de cheval tout noir, élève un buste d'une blancheur parfaite : ce violent contraste contribue à la beauté de l'ensemble.
Philostrate - Une galerie antique de soixante-quatre tableaux (II,3). Traduction de A. Bougot (1881) via remacle
Anonyme italien - Combat d'un gladiateur et d'un centaure - XVIe siècle
Musée du Louvre, Département des Arts Graphiques, Paris
Anonyme italien - Herakles empêche Nessos d'enlever Déjanire - XVIIe siècle
Musée du Louvre, Département des Arts Graphiques, Paris
Quelque temps après, Pirithoüs, qui épousait Déidamie, invita Thésée à venir, pour visiter le pays, et pour faire connaissance avec les Lapithes. Il avait aussi convié les Centaures au festin. Ceux-ci y perdirent toute retenue ; et ils portèrent, dans l’ivresse, la main sur les femmes. Les Lapithes en tirèrent vengeance : ils se jetèrent sur les Centaures, tuèrent les uns sur place, vainquirent les autres en bataille, et finirent, avec le secours de Thésée, par les chasser du pays.Plutarque - Vies des hommes illustre, Thésée. Traduction d'Alexis Pierron (1844)
Anonyme italien - La lettre C ornée de trois anges, d'un centaure et d'un enfant - XVIIe siècle
Musée du Louvre, Département des Arts Graphiques, Paris
Anonyme italien - Combat des Lapithes et des Centaures - XVIIe siècle
Musée du Louvre, Département des Arts Graphiques, Paris
Ailleurs s'offrait le combat des belliqueux Lapithes qui entouraient le roi Cénée, Dryas, Pirithoüs, Hoplée, Exadius, Phalère, Prolochus, le Titarésien Mopsus, fils d'Ampyx, rejeton de Mars, et Thésée, fils d'Égée, semblable aux Immortels; tous, formés d'argent, portaient des armures d'or. De l'autre côté, les Centaures ennemis se rassemblaient autour du grand Pétréus, du devin Asbole, d'Arctus, d'Hurius, de Mimas aux noirs cheveux , et des deux enfants de Peucis, Périmède et Dryale: formés aussi d'argent, tous avaient des massues d'or entre leurs mains. Les deux partis s'attaquaient, comme s'ils eussent été vivants et ils combattaient de prés, armés de lances et de massues. Les coursiers aux pieds rapides du cruel Mars étaient figurés en or ; au milieu de la mêlée ce dieu, ravisseur de butin, ce dieu funeste frémissait, une pique à la main, excitant les soldats, couvert de sang, dépouillant les vaincus qui paraissaient respirer encore et triomphant du haut de son char. Près de lui se tenaient la Terreur et la Fuite, impatientes de se mêler au combat des héros. La belliqueuse fille de Jupiter, Pallas Tritogénie semblait vouloir allumer le feu des batailles ; une lance brillait dans ses mains, un casque d'or sur sa tête, et l’égide sur ses épaules. Ainsi armée, elles se précipitait vers la guerre terrible.Hésiode - Le Bouclier d'Hercule. Via remacle
Bernardino Luini - Saint Antoine et le centaure - XVIe siècle
Musée du Louvre, Département des Arts Graphiques, Paris
Luca Cambiaso - Hercule luttant contre les centaures - XVIe siècle
Musée du Louvre, Département des Arts Graphiques, Paris
Ecole de Federico Zuccaro - Constellation du Centaure et de l'Ourse, avec le Loup - XVIe siècle
Musée du Louvre, Département des Arts Graphiques, Paris
Attribué à Prospero Antichi - Combat de centaures et de néréides - XVIe siècle
Musée du Louvre, Département des Arts Graphiques, Paris
Paolo Farinati - Combat des Lapithes et des Centaures - XVIe siècle
Musée du Louvre, Département des Arts Graphiques, Paris
Dans le genre de Battista Franco - Détail d'un triomphe d'Amphitrie avec un centaure - XVIe siècle
Musée du Louvre, Département des Arts Graphiques, Paris
Attribué à Pasquale Ottino - Combat des Lapithes et des centaures - 1605
Musée du Louvre, Département des Arts Graphiques, Paris
Domenico Tiepolo - Scène de la vie de Polichinelle : l'enlèvement - XVIIIe siècle
Musée du Louvre, Département des Arts Graphiques, Paris
Source des illustrations : Musée du Louvre, Paris