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La folie des vide-greniers à Paris et en France

Publié le 20 juin 2018 par Sébastien Glotin @blogromainparis

L’été est bel et bien là, occasion de profiter des week-ends ensoleillés et de sortir. Découvrir le patrimoine Parisien, de la région Île-de-France, profiter du temps libre, des vacances pour flâner le long des marchés, et tout particulièrement des vides-greniers et brocantes.

Dénicher, glaner, négocier lors de vide-greniers

Avec la belle saison, les vide-greniers et autres vide-dressings, brocantes se multiplient de parts et d’autres sur l’hexagone, on en dénombre près de 50 000 /an. Un passe-temps préféré des français, permettant de découvrir une multitude de stands bradant pour quelques euros (parfois quelques centimes)… de vieux objets, livres, vêtements, mobilier, vaisselle et autres objets de collections. Faire du vide, récolter quelques dizaines d’euros (et plus)… inversement, le visiteur pourra y effectuer l’affaire du siècle ! Plaisir de voir, toucher, négocier, engager la conversation. Une activité ludique à pratiquer en famille, puisque les animations autour de ces vide-greniers ne sont pas rares (manèges, spectacles, jeux, restauration etc…).


Reportage vidéo “La Quotidienne” – La folie des vide-greniers


Dénicher la bonne affaire lors d’un vide-greniers

Personnellement, je joue sur les deux tableaux. Autant, il m’est arrivé à plusieurs reprises d’être vendeur avec un stand de quelques mètres lors d’un vide-greniers et brocantes à Paris. Généralement loué pour moins de 20 euros les 3 mètres. J’y expose des livres, objets de collection (j’ai par exemple vendu des centaines de télécartes, lorsque cette dernière était un phénomène de collection), des objets de déco, de la vaisselle, ou encore des vélos, outils… en fait tout se vend dans un vide-greniers. Il suffit juste d’être organisé (mettre sur le devant les objets le plus insolites, recherchés), donner l’envie de s’approcher de vous et du stand en organisant ce dernier (mieux vaut une table suffisamment dégagée), j’évite les objets trop abîmés. Très vite, les intéressés s’approcheront et viendront à questionner, puis viendra la question fatidique avec celle du prix. À partir de ce moment, à chacun de jouer son rôle de négociateur (vendeur, comme acheteur). Pour entamer la négociation, il sera nécessaire de proposer un prix dans la fourchette haute. Selon, l’acheteur émettra une contre-proposition… moment de réflexion, hésitation… on coupe la poire en deux, tout en argumentant (exemple, si nous sommes début de journée, ne pas céder trop vite aux offres). Surtout, que les acheteurs matinaux (pour ne pas écrire très matinaux) sont dans bien des cas des professionnelles aguerris en quête de la pièce rare ou recherchée, qu’ils revendront par la suite.


Pourquoi j’aime acheter lors de vide-greniers ?

Je suis également acheteur. J’aime à arpenter les allées d’un vide-greniers, afin d’y trouver divers articles qui viendront compléter mes collections. Je pense tout particulièrement aux cartes-postale que j’achète par lots. Généralement, elles sont bradées pour quelques euros par lot de plusieurs dizaines et plus. Sur Paris, sont organisées des foires, vide-greniers thématiques. Disons que dans ces derniers, nous aurons affaire à des collectionneurs ou vendeurs connaissant parfaitement ce qu’ils vendent. Les prix seront tirés par le haut. D’où ma préférence pour rendre sur des manifestations amateurs sur Paris ou sa banlieue (en province, lorsque je suis en déplacement).

Hormis les cartes-postales, je suis preneur d’anciennes bandes-dessinées comme le Journal de Mickey, Picsou Magazine, Pif Gadget (oui, je sais, malgré l’âge avançant, je reste un éternel enfant… ou nostalgique). J’aime à décorer mon intérieur d’objets “bistrot”. Tout ce qui a trait à cet univers, comme les plaques émaillées, plateaux avec des marques telles Ricard, Pastis 51, Orangina, Coca Cola, vieilles boites en métal (les fameuses boites Banania)…

La folie des vide-greniers à Paris et en France

Détrompez-vous, ce sont des objets très recherchés et qui se marchandent. Toutefois, lors d’un vide-greniers, il est possible (en arrivant tôt) de les dénicher pour trois fois rien ! Permettant ainsi, de compléter une collection à moindre coût. Certes, on me répondra que je pourrai très bien faire mes recherches (ou mise en vente sur le net). Oui, mais d’une part c’est encore une fois éliminé le côté humain (aller à la rencontre des autres), s’aérer, flâner, toucher, voir. Puis, ayant une expérience et un certain recul face aux achats entre particuliers sur internet, je suis méfiant. Autant sur les fausses annonces, faux articles, ou encore les aléas d’une livraison arrivant détériorée ou jamais.


Des ventes encadrées juridiquement

Pour d’autres, cela sera également l’occasion de vendre ou d’acheter (plus particulièrement dans le cadre de vide-dressing) des vêtements et articles de puéricultures. Tous les articles pour enfants, ado s’arrachent assez facilement (tant que l’on reste sur des prix raisonnables pour une vente entre particuliers). De nombreuses associations et communes organisent ce genre de ventes (vides-dressings) sur Paris. La réglementation en vigueur impose un maximum de deux vide-greniers (ou brocante) par an et par personne (j’entends, comme vendeur). Autrement, vous seriez assimilés à un vendeur professionnel. Il est ainsi nécessaire de fournir une pièce d’identité pour s’inscrire à un vide-greniers et de remplir une attestation. L’organisateur étant amené à transmettre ces informations auprès des services fiscaux habilités afin de croiser les données. Par contre, en tant qu’acheteur aucune limite (et heureusement).

Combien vais-je gagner en participant à un vide-greniers ?

Une question assez délicate…

Tout dépendra de l’endroit où vous vous rendez, du nombre de visiteurs, de la météo et surtout de ce que vous allez vendre. Si ce sont des fripes, et autres vieilleries sans réelle valeur.

Il ne faudra pas s’attendre à dépasser 30 ou 40 euros pour la journée (tout dépendre également de la quantité vendue). Maintenant, me concernant je clôture mes journées entre 300 et 500 euros (cela m’est arrivé de gagner plus). Comme, je le mentionnais au début de cet article, je propose dans ce cas à la vente des articles parfois neufs (issus de gains à des concours), ou des objets en bon état dont je souhaite me séparer (trop de place, plus à mon goût), des articles de collection (dommage que les télécartes ne valent plus grand chose ou presque), mais également des livres, DVD… petit mobilier, vélos etc. Ce qui a pour facilité d’augmenter la cagnotte et facilement. En fin de journée (disons après 16 heures), je vais céder plus facilement à la négociation et m’aligner sur le prix demandé par l’acheteur. Dans la mesure, que je ne souhaite pas rentrer avec mon stock du matin… cela permettant,  plus l’heure de fin approchant de se débarrasser des dernières choses facilement. Un bon vendeur, même amateur, parviendra ainsi à écouler d’ici la fin de journée les objets et accessoires disposés au matin… tout en récoltant une somme, qui sera toujours un plus appréciable, tout en ayant profité d’une belle journée en famille ou entre amis.

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