Les quelques comparaisons qui peuvent assez naturellement me venir à l’esprit sont les Smashing Pumpkins pour le jeu de guitare qui me rappelle en particulier l’époque Gish–Siamese Dream, le groupe de Chicago étant une probable influence : écoutez par exemple les clins d’œil dans « Whole again » ou le refrain de « Burning air ». Ou encore, plus récemment, Alt-j pour la voix notamment et un certain côté psychédélique parfois, même si cette fois-ci j’avoue que Gengahr dépasse amplement cet autre groupe anglais que je n’ai jamais réussi à apprécier particulièrement m’arrêtant à leur premier album An Awesome Wave.
L’éponyme « Where wildness grows » impose facilement le style du groupe : voix apaisée mais qui s’envole avec légèreté, sur une musique tantôt calme, tantôt énergique. Les classiques des années 90 semblent être une évidente influence, que ce soit en provenance des États-Unis (grunge et rock alternatif) ou de Grande-Bretagne (My Bloody Valentine, Radiohead).
« Is this how you love ? », « Pull over (now) » ou « Carrion » sont d’autres grands moments de l’album, où les influences deviennent des signes évidents d’humilité dans lesquels Gengahr se complaît à merveille ! Bien sûr, à chaque nouvelle écoute, une autre chanson vient m’envoûter…
Sans chercher la révolution à tout prix – cela est-il encore réellement possible en faisant du rock ? –, les quatre Anglais possèdent une personnalité percutante et surtout particulièrement attachante.
Notez que l’album vient accompagné d’un live à télécharger, les quatorze titres choisis ayant été enregistrés à Londres, Manchester et Margate.
(in heepro.wordpress.com, le 20/06/2018)
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