Daniel Cohn-Bendit parlait de football et d'immigration à France Culture. Quel homme sain et pragmatique. Le révolutionnaire de 68 est méconnaissable.
Faut-il lui reprocher ses changements ? N'est-ce pas ce qui arrive à bien des gens ? On est tout fou lorsque l'on a vingt ans, puis on murit. Et on peut lui reconnaître du talent. D'abord celui d'avoir été un meneur. Et ensuite, celui d'avoir su le rester. Et, finalement, d'avoir réussi sa vie.
Au fond, comme M.Trump, le révolté nous met en face de nos responsabilités. La société de 68, et d'après, a-t-elle été à la hauteur des siennes ?